Les épreuves hors-session de l’examen d’État édition 2024 ont débuté ce lundi 6 mai, à travers l’étendue du territoire national. Au Kasaï-Oriental, les élèves finalistes de plusieurs écoles de la place ont répondu présents à ce premier jour des épreuves, dans des centres de passation disséminés à travers la province.
Pour cette édition 2024, la province éducationnelle du Kasaï-Oriental 1 a pu aligner au moins 19 mille 017 candidats dont 7 mille 024 filles répartis dans cinquante-deux (52) centres.
Ces nombres représentent une diminution considérable de la participation aux préliminaires, par rapport à l’année passée, où l’Inspection a vu un nombre colossal de 23 mille 360 finalistes prendre activement part à cet exercice annuel.
Même si les autorités de ce secteur n’ont pas dévoilé les raisons liées à cette baisse lors du lancement de ces épreuves, il y a lieu de les trouver dans un juste milieu. Bien avant ces préliminaires, les préfets de diverses écoles se plaignaient que la plupart d’élèves ne se sont pas encore acquittés des frais de participation, c’est qui devait constituer un obstacle pour certains d’entre eux.
Le comble, c’est la conjoncture économique actuelle et l’impayement qui frappent les parents d’élèves, et les plongent dans l’incapacité de supporter la scolarité de leurs enfants.
Durant ce premier jour, les finalistes des sections et options confondues ont été soumis à la rédaction d’une dissertation, sur la base des sujets proposés dans les carnets d’examen. Les jours suivants, ils seront soumis à l’examen oral de français et aux épreuves techniques ou de spécialisation selon leurs filières.
Jacob Séraphin Nkita, à
Mbuji-Mayi