L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS Tshisekedi, parti au pouvoir à Kinshasa traverse une tempête aux allures d’un bras de fer entre ténors. Des cadres ont formé des camps qui s’affrontent mortellement, faisant perdre à cette formation politique sa notoriété , fruit de plusieurs années d’une lutte inlassable menée par les pères fondateurs.
L’impression qui se dégage est que l’ex fille aînée de l’opposition tend vers sa disparition à l’horizon 2028. Déjà en lambeaux, l’UDPS ne saurait résister à l’épreuve de l’après pouvoir vu les querelles internes qui secouent ses piliers. Les exemples des grandes formations politiques qui n’ont pas survécu au grès de vent, sont légion.
Nommé Secrétaire général du parti , Augustin Kabuya et d’autres cadres sous sa gestion passent des moments de tiraillements historiques. Le camp de Gecko Beya et Eteni Longondo dans lequel se trouvent la Convention Démocratique du Parti et plusieurs autres fédérations
veut la tête de Kabuya. La bataille est rude. Les deux camps sont sur le ring. À se demander , à qui reviendra la palme?
La question demeure.
Cependant, à observer les tendances, Augustin Kabuya bien que désavoué par un bon nombre des bases, se dit toujours bénéficiaire de la confiance de l’Autorité morale, seule habilitée à le destituer. Élu député national et sénateur, Kabuya Tshilumba révèle à qui veut l’entendre, parfois, publiquement avoir fait des frondeurs ce qu’ils sont en termes des fonctions. Des propos qui sonnent l’obligation pour tous de s’incliner devant lui. L’homme résiste et fait régulièrement des démonstrations de force au siège du parti.
Difficile pour l’instant de répondre à la question de savoir qui en sortirait vainqueur ? Le temps est le meilleur allié des sages.
Zamenga Odimbale