Réalité indigeste que celle vécue dans la province du Kasai Central. Zéro inauguration officielle d’une oeuvre de développement comme celà a lieu dans d’autres coins du pays. Le Kasaï Central se meurt de sa belle mort. Toutes ses infrastructures par terre, son image ternie par des années de vieillissement voulu et entretenu par des individus.
On ne cessera jamais assez de sonner le gong au sujet de cette forme d’injustice, mieux, un complot contre la province du Kasaï Central depuis l’avènement de Félix Tshisekedi. Aucun investiment public ni ouvrage qui a mérité de rassembler la haute sphère politique pour une quelconque inauguration. Et aussi curieux que cela puisse être, la province est même représentée à tous les niveaux des responsabilités politiques parcequ’elle envoie ses élus nationaux au Palais du Peuple, au sein du gouvernement et a un organe délibérant local.
Pourqoui cette discrimination ? Pourqoui seulement le Kasaï Central doté même d’un exécutif provincial avec à sa tête un gouverneur de province ? À ce niveau, il y a nécessité de mener des investigations approfondies sur la gestion des gouverneurs qui se sont succédés depuis avènement de Felix Tshisekedi. Sinon, il est difficile de comprendre les motivations réelles de cette façon d’agir.
Il est utile d’en appeler à l’attention du président Tshisekedi pour que les quelques projets en cours notament, la construction de la route Kalamba- Mbuji puisse être menée jusqu’au bout. Cette route qui ouvre le Kasaï Central au monde et par ricochet la RDC via l’Ocean Atlantique. Ceci est l’unique voeu des congolaises et congolais de cette partie du pays longtemps laissée pour compte.
Zamenga Odimbale