Encore des réactions au sujet des propositions initiées par les députés FCC Aubin Minaku et Garye Sakata et les incidents qui s’en ont suivi. La dernière en date est celle du regroupement politique « Le changement en Marche LCM qui condamne les dernières
sorties médiatiques du Front Commun pour le Congo (FCC) relatives aux propositions de Loi présentées par deux de ses membres, lesquelles propositions
portent atteinte à l’indépendance de la justice congolaise, caporalisent le comportement des magistrats congolais, et renvoient la justice nationale à l’époque la plus sombre de la dictature de la Deuxième République.
Le LCM dit par ailleurs rappeller que l’indépendance de la justice congolaise,
garantie des libertés individuelles et des droits fondamentaux des citoyens, est un acquis inaliénable du Dialogue
Inter-Congolais de Sun City. Elle constitue le socle de l’Etat de droit voulu par le Peuple et en cours de matérialisation par le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi.
Ce regroupement politique qui soutient les actions du Chef de l’État s’insurge contre ce qu’il qualifie des « messes noires orchestrées par les ennemis du Peuple Congolais et de la démocratie qui sont déterminés à assassiner l’Etat de droit naissant porté par le Président de la République, Chef de l’Etat, et à nous replonger dans les affres de la dictature qui avait chosifié l’homme
congolais ».
Le LCM condamne aussi la violation flagrante de la Constitution, notamment en son article 115, en ce sens que le Parlement congolais siège actuellement en toute illégalité étant entendu que la session ordinaire du 15 Mars 2020 a pris fin depuis le 15 Juin 2020 conformément à la Loi fondamentale qui détermine la
durée de chaque session ordinaire et qui ne peut en aucun cas excéder trois mois.
En conséquence, toutes activités parlementaires présentes, en ce compris les trois propositions de loi incriminées, sont inconstitutionnelles, et donc nulles et de nul effet.
Concernant les menaces du FCC de se retirer de la coalition, le LCM rappelle que le FCC et le PPRD sont les grands
bénéficiaires de la Coalition FCC-CACH, « étant entendu que celle-ci leur sert de bouclier face à la vindicte populaire, pour le moment contenu. »
Pour ce qui est du dossier Tunda Ya Kasende, LCM dit se rendre compte, à la lumière de l’épisode grotesque du Vice-premier ministre que le partenaire du CACH s’est montré indigne de
confiance et s’avère incapable de rompre avec les pratiques du passé.
Cette dernière forfaiture révèle les intentions cachées du FCC à vouloir systématiquement saper les efforts du Président de la République.
Le LCM exige enfin la démission pure et simple du Vice-Premier Ministre, Ministre de la Justice qui s’est montré indigne de la fonction qu’il
occupe.
CP