L’ASBL dénommée Groupe de soutien au professeur Eberande Kolongele (GSK) dit ne pas reconnaître les articles de presse publiés sur les réseaux sociaux en son nom.
Soucieux de garder l’honneur et la dignité de ses membres, cette structure à peine née signale que « jusqu’à présent aucun article n’est publié par le service compétent de sa structure et rassure à tous les compatriotes de ne pas croire à cette manipulation communicationnelle des escrocs ».
Dans une mise au point faite par Ganelon Nedi, secrétaire général, le GSK précise que cette association vise « à promouvoir et à vulgariser les actions patriotiques des hommes et femmes congolais ayant rendu des loyaux services à la nation ». C’est ce qui justifierait l’initiative de ce groupe des « jeunes ambitieux ». « Une façon de leur part de soutenir et encourager le Professeur Eberande Kolongele, un modèle de l’intellectuel congolais ».
« Étant à sa première semaine de naissance, chaque bébé a droit aux vaccins afin de le protéger contre plusieurs maladies. Mais hélas! Le bébé GSK n’a pas connu ce privilège et traverse dès lors une période douloureuse suite aux arnaques ayant comme objectif de nuire et d’atteindre l’honneur et la dignité des rares fils et filles de notre pays », dénoncent les membres de l’association.
Pour eux, plusieurs articles qui ont vu le jour notamment celui du financement à hauteur de 25 milliards USD pour l’éclairage des 26 provinces de la RDC, « ne sont que l’oeuvre d’une bande d’escrocs ayant un réseau mafieux désirant à soutirer de l’argent auprès des paisibles citoyens à travers certains articles comme Projet Fastshi éclairage/ASBL GSK-CBM construtors pour porter de l’opprobre à ses fondateurs et aux autorités du pays ».
Malgré les vicissitudes de la vie, poursuit le secrétaire général de la structure, le GSK appelle tous les compatriotes à la retenue et à la réflexion. « Quelle firme américaine peut-elle signer un contrat de 12 milliards dans une période calamiteuse de la Covid-19? », s’interroge-t-il avant de constater qu’il s’agit là d’un « cheval blanc, un contrat imaginaire et simplement de l’intox, de fake news, un réseau mafieux, une bande d’escrocs ».
Rachidi Mabandu