PTNTIC : Quand les détracteurs du ministre Kibassa ignorent le Décret n°20/005 du 9 mars 2020 du 1er Ministre fixant la hauteur des droits d’enregistrement IMEI (Mise au point)

 

La Cellule de presse du ministère des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, a constaté depuis quelques jours, une campagne de mythomanie et de diabolisation contre Son Excellence Augustin Kibassa Maliba, ministre des PTNTIC et le projet d’enregistrement des Appareils Mobiles.

En effet, cette délation médiatique émanant de la part des ennemis du développement du pays, ceux-là qui ne voient que leurs intérêts privés, a commencé au lendemain de l’annonce, par le Ministère des PTNTIC, de la mise en place du système d’enregistrement des Appareils Mobiles.
Les détracteurs de la politique de Son Excellence Augustin Kibassa Maliba, parmi lesquels figurent en première ligne les revendeurs des téléphones contrefaits, se sont lancés dans cette campagne de diabolisation, par médias sensationnels interposés, ignorant le dispositif légal entourant le système d’enregistrement des Appareils Mobiles, dont en premier lieu le Décret n°20/005 du 9 mars 2020 de Son Excellence le Premier Ministre, Chef du Gouvernement fixant la hauteur des droits d’enregistrement IMEI.
C’est sur base de ce Décret du Premier Ministre, qui a fait l’objet d’une discussion en Conseil des Ministres, que son Excellence Augustin Kibassa Maliba a pris son arrêté du 10 juin 2020 portant mise en place du système d’enregistrement des Appareils Mobiles.
La Cellule de presse du Ministère des PT&NTIC indique que le système d’enregistrement des Appareils Mobiles, dont le lancement est prévu le 24 septembre 2020, constitue une avancée significative dans l’organisation du secteur des télécommunications quant à la disponibilité des services des télécommunications fiables et accessibles pour tous les Congolais. Ce système, contrairement à ce que l’on a pu écrire, n’est pas destiné à enrichir le Ministre des PT&NTIC. En plus de moderniser le secteur, il ouvre la voie à d’autres projets déjà en phase de développement, notamment dans les domaines de l’e-gouvernance et de l’accès aux nouvelles technologies.
Pour rappel, l’un des objectifs majeurs du système d’enregistrement des Appareils Mobiles est la lutte contre la contrefaçon des appareils mobiles, omniprésente en RDC. Ce système reconnaîtra les appareils contrefaits et non-conformes et bloquera leur accès au réseau au terme d’une longue période de grâce. La déconnexion de ces appareils profitera à tous les utilisateurs, via une amélioration sensible de la qualité du réseau.
Contrairement aux faux bruits répandus par les ennemis de la République par le truchement d’une certaine presse moins informée, le système d’enregistrement des Appareils Mobiles a pour seul et unique but de protéger les Congolais détenteurs d’appareils mobiles. Base des données regroupant l’ensemble des numéros d’identité internationale des appareils mobiles connectés sur le réseau congolais, ce système permettra de limiter le marché des appareils mobiles contrefaits et d’améliorer la qualité des réseaux de téléphonie mobile, en bloquant ainsi les appareils non conformes aux normes internationales; car leur utilisation constitue un danger réel pour la santé des Congolais à cause des fortes doses de plomb, pouvant donner lieu à des infections et à des problèmes cardiovasculaires.

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La base de données GSMA, auxquels certains détracteurs mal informés font référence comme alternative au système d’enregistrement des Appareils Mobiles, en plus de ne pas remplir les mêmes objectifs, n’offre pas les mêmes garanties d’indépendance que le système qui sera lancé le 24 septembre prochain. Avec la base de données GSMA, les opérateurs seraient alors joueurs et arbitres. L’arbitre doit être indépendant et le système d’enregistrement des Appareils Mobiles sera géré par l’ARPTC, régulateur du secteur des télécommunications.
Quant aux modalités pratiques, l’utilisateur n’aura aucune difficulté à enregistrer son appareil mobile sur le Registre des Appareils Mobiles (RAM). Cet enregistrement est automatique et ne requiert pas la moindre assistance technique des opérateurs de télécommunications. Les droits d’enregistrement IMEI, rémunération de l’ARPTC pour la mise en place et la maintenance du RAM, ont été établis sur base d’une analyse du parc des appareils mobiles connectés sur les réseaux congolais, dont les chiffres ne correspondent pas à ce qui a pu être avancé dans la presse.
L’Etat Congolais est déterminé à mener le projet du RAM à son bon terme. Déjà mis en œuvre dans de nombreux pays du monde, notamment en Afrique subsaharienne pour lutter contre la contrefaçon des appareils mobiles, le RAM s’inscrit clairement dans la concrétisation de la vision du Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi, notamment en ce qui concerne le secteur du numérique, vision développée dans le plan national du Numérique de la RDC.
Légaliste et respectueux des textes, son Excellence Augustin Kibassa Maliba ne se laissera pas distraire par les ahurissements de ceux qui sont habitués à marcher sur les Lois du pays. Le développement de la RDC à travers le secteur des PTNTIC, reste son cheval de bataille, n’en déplaise aux détracteurs.

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Cellule de Presse PTNTIC

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