Le nombre de centres devant accueillir les épreuves du Test national de fin d’étude primaire (TENAFEP) à Kinshasa est revu à la hausse. Selon le ministre provincial de l’éducation, c’est désormais les 198.000 finalistes de la capitale seront repartis sur près de 392 centres disséminés à travers la mégapole congolaise. Charles Mbutamuntu estime que cette démarche vise à permettre les organisateurs de respecter les règles édictés par les autorités urbaines pour la lutte contre la propagation de la Covid-19 en respectant les gestes barrières.
Par ailleurs, tout ne semble pas en ordre pour la tenue, le mercredi 26 et jeudi 27 août, du TENAFEP. Le ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) ne serait pas encore à la disposition des frais devant servir à la paie des surveillants et correcteurs choisis pour ces épreuves permettant aux élèves de 6ème primaire d’accéder à l’école secondaire, attestent des sources proches du Secrétariat général dudit ministère.
« C’est depuis deux semaines que le ministère de l’EPST a recruté les candidats en vue d’assurer la surveillance dans différentes établissements scolaires choisis pour accueillir les élèves. De même qu’il a procédé au recrutement des personnes devant corriger les épreuves après le test », explique un inspecteur contacté. Pour lui, pour cette raison, « il est plus qu’impérieux pour que le Gouvernement débloque le montant prévu pour que le TENAFEP puisse se dérouler dans des conditions voulues et permettre aux différents acteurs de l’éducation de mettre fin à l’année scolaire en cours qui devient élastique ».
C’est ce mercredi 26 août que les finalistes de l’école primaire devront affronter ces épreuves devant se dérouler à travers toute l’étendue de la République et conformément au calendrier scolaire réaménagé suite au Covid-19 à la base de près de 4 mois de congé forcé. Et selon les dispositions prises par le ministère de l’EPST, seules les finalistes devraient reprendre le chemin de l’école pour juste une durée d’un mois.
Selon le ministre d’État Willy Bakonga, les finalistes des écoles publiques passeront gratuitement ces épreuves alors que ceux des établissements privées payeront 17.000 fc.
Rachidi Mabandu