Kasaï-Oriental: Ouverture du procès en appel du vol de diamant fancy Green à la minière de bakwanga

Début ce jeudi 05 novembre du procès en appel sur le vol du diamant Fancy Green à la cour d’appel de Mbujimayi. Cela suite à une requête du principal accusé qui clame son innocence.

Au premier degré, malgré plusieurs rebondissements, les juges du tribunal de grande instance avaient prononcé un verdict courageux et précurseur en condamnant le principal accusé, le chef du service classement des diamants de la MIBA (SERCLAS) de la centrale de triage, Sieur Tshibangu Tshibangu Jean-Pierre à une peine de deux ans d’emprisonnement et au remboursement d’une somme de 62.608 USD, payables en Francs Congolais, somme équivalent à la valeur du diamant volé.

Dans son communiqué publié ce jour, le mouvement citoyen Lutte pour le Changement se dit observateur dudit procès, tout en restant dans sa soif de voir un procès sévère, exemplaire et exhaustif.


« L’ouverture de ce procès est une bonne occasion pour corriger ce qui n’a pas été fait au premier degré. Nous attendons notamment la comparution et la mise en accusation de tous les complices du Chef du Service Classement, car nous continuons à le démontrer que le forfait été commis en bonne intelligence avec d’autres agents au sein de la société, dont certains sont passés aux aveux durant l’instruction menée par le procureur de la république, » indique le communiqué.

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Dans cette phase du procès, la LUCHA appelle l’Etat congolais à veiller à ses intérêts bafoués dès le début notamment avec la complicité des hauts responsables de la Société qui ont, contre toute attente, envoyé les avocats pour nier l’existence du diamant Fancy Green alors que toutes les évidences affirmaient le contraire. Cette attitude indigne conforte nos craintes que la Société, dont 80% des actions appartiennent à l’Etat Congolais, est entre des mains ne rassurant pas de son émergence, a-t-elle fait savoir.

Ce mouvement citoyen demande à l’Etat Congolais de preuve de sévérité, en insistant sur la probité morale des agents censés diriger la MIBA et craignent que les efforts de redresser de cette société ne soient nuls et de nul effet. Elle encourage la justice à oeuvrer pour démanteler le réseau mafieux qui opère encore à la MIBA, le mettre hors d’état de nuire afin de rassurer à la société un apogée serein.

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Hervé Landry Ngoyi, à Mbuji-Mayi

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