Consultations : « Il n’y a que 2 options qui se présentent au Chef de l’État : maintenir la coalition ou aller dans une cohabitation » (Tony Eloho)

Les consultations clôturées par le Chef de l’État Félix Tshisekedi mercredi 25 novembre 2020, après 3 semaines de contact avec les forces sociales et politiques du pays au palais de la Nation ne présentent que 2 options au Président de la République. Tony Eloho qui le dit, affirme que les décisions qui seront prises, après compilation des différentes suggestions faites au premier citoyen Congolais se feront dans le respect strict de la constitution.

« Il n’y a que deux options qui se présentent au Président de la République : maintenir la coalition FCC-CACH et pour ça il y a un cadre de discussion pour lever les équivoques ou absorber les tensions, prévu par l’accord de coalition. Le deuxième cas de figure, c’est aller dans une cohabitation », a-t-il confié à ACTU7.CD.

Et d’ajouter, « dans cette cohabitation, ce serait clair. Le Président de la République se retranchera dans ses prérogatives constituctionnelles qui sont d’ordre arbitral et protocolaire et le FCC assumera seul les responsabilités de l’exécutif ou de gouvernement ».


Pour ce cadre du Front Commun pour le Congo, toute autre option en dehors de ces deux sera considérée comme entorse à la loi suprême du pays.

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« Le Président de la République ne peut pas se réveiller et décider seul dans son coin. Toute décision du Chef de l’État doit être encadrer par les textes légaux qui régissent le fonctionnement des institutions. Si nous voulons aujourd’hui remettre en cause la légitimité de la majorité parlementaire acquise, au FCC, nous l’avons dit lors de notre retraite de Safari Beach, rentrons auprès du souverain primaire qui a doté le pays d’une majorité FCC et d’un Président UDPS-CACH pour qu’il tranche au travers des élections générales anticipées », insiste Tony Eloho.

Et de poursuivre, « aujourd’hui, il est impossible au Chef de l’État de nommer un informateur ou encore de faire basculer la majorité pour sa cause, étant déjà acquise au FCC. Chaque groupe parlementaire a déjà fait acte de son appartenance à la majorité FCC dans un Procès verbal enregistré à l’Assemblée Nationale », a-t-il ajouté.

À l’écouter, même l’option de la dissolution de l’Assemblée Nationale est une « utopie » dans la mesure où la crise pour laquelle le Chef de l’État prendrait pareille décision doit être persistante, au-delà du fait que celui-là doit préalablement consulté les présidents de l’Assemblée Nationale et du sénat, en plus d’avoir le contreseing du Premier Ministre, « pour espérer réussir son plan ».

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Mais aussi, renchéri t-il, l’option d’un probable référendum pour faire participer la population à la révision de certaines dispositions de la constitution doit, selon lui, identifier une insuffisance constitutionnelle, concluant que toutes les questions de la vie nationale ont trouvé réponse « claire » dans l’actuelle constitution.

Josué Mfutila

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