Le réseau provincial des ONGs des droits de l’homme au Congo ( REPRODHOC) a déjà noté 9 cas de vol à main armée, 1 cas de cambriolage de moto et 1 cas de viol à Kananga au Kasaï-Central en République Démocratique du Congo pour ce mois de février. Craignant le pire, cette structure demande aux autorités politiques de s’assumer.
Arthur Padinganyi, coordonnateur du REPRODHOC l’a révélé ce mardi 09 février à la presse locale à Kananga.
» Nous sommes le 09 février, notre réseau a déjà documenté 9 cas de vol à main armée, 1 cas de cambriolage de la moto et 1 cas de viol où 3 militaires ont surpris une maman qui rentrait du deuil et l’ont braquée les armes et 2 d’entre eux l’ont violée. Cela nous préoccupe de plus en plus et nous nous posons toujours la question de savoir à quel saint nous pouvons nous vouer », s’est-il interrogé.
Padinganyi recommande par ailleurs aux autorités politiques, militaires et policières d’être à la hauteur de leurs responsabilités pour ne pas arriver au pire.
Il sied de rappeler que la ville de Kananga au Kasaï-Central en République Démocratique du Congo a perdu depuis un temps sa plus belle robe d’oasis de paix. Il ne se passe pas une nuit sans que des familles soient visitées par une bande d’hommes non autrement identifiés. Cette situation conduira ce mercredi 10 février, l’ECIDé (Engagement pour la citoyenneté et le développement) de Martin Fayulu dans les rues de Kananga pour exiger le départ du maire de cette ville accusé »d’incompétent » à éradiquer ce fléau.
Jérémie Descon Muambi à Kananga