La Présidente du collectif pour le développement et l’unité du Congo (CDUC), un mouvement qui se veut de la société civile avec comme particularité, l’éveil collectif et la participation à la bonne gouvernance du pays, récuse la position du secrétaire général de l’UDPS Augustin Kabuya, conditionnant la tenue des élections par le récensemment de la population.
Interviewée ce jeudi 11 mars par ACTU7.CD, maître Arlette Odia Kashama estime que « cette thèse n’a pas sa raison d’être dans un pays démocratique, sensé respecter les exigences constitutionnelles ».
Ainsi, elle entrevoit l’échec de l’actuel régime « si et seulement si il n’arrivait pas à organiser les élections dans les délais constitutionnelles ».
« La déclaration du secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS cache mal l’intention de ne pas se conformer à l’exigence constitutionnelle de l’organisation des élections. Toute tentative de ne pas tenir les élections en 2023 sera énergiquement repoussée par le peuple qui lui, est le souverain primaire », a déclaré Arlette Odia.
A elle de poursuivre, « si l’actuel régime empêche la tenue des élections en 2023 pour une raison quelconque, il les perdra l’année où elles se tiendront de même que le regime Kabila a perdu la présidentielle de 2018, sensée se tenir en 2016 ».
Cette ancienne présidente de la ligue des femmes de la Dynamique Congo Unis (DCU) pense que « l’identification de la population n’a rien à voir avec l’organisation des élections ». A. Odia motive son argumentaire sur le fait que « ceux qui vont élire les dirigeants sont les électeurs et vont le faire à la base de la carte d’électeur ».
Invité par les confrères de Top Congo FM, le directeur général de l’Office national d’identification de la population (ONIP) Richard Ilunga a conseillé les dirigeants du pays de ne pas associer l’ONIP aux élections. Ce dernier a fait savoir qu’il faut 350 millions de dollars pour un recensement général en RDC.
Dostin Eugène Luange