Investissement : Malgré la Covid-19, le Fonds « Lives and livelihoods » maintient sa réserve des projets de développement

 

La pandémie du Coronavirus n’a pas été une barrière pour le Fonds « Lives ans livelihoods » (LLF), qui est un projet de la Banque Islamique de Développement (BID) et ses partenaires au développement lancé en 2016 avec un montant de 2.5 milliards USD, avec comme ambition commune de sortir de la pauvreté les plus démunis des pays membres de la BID.

Cette initiative multilatérale qui faisait le point de ses activités au titre de l’année 2021, a annoncé, ce lundi 02 août, avoir réussi à maintenir sa réserve de projets de développement depuis le début de la pandémie. Le LLF a, durant le premier semestre de l’année en cours, a continué à progresser dans la réalisation de ses trente-deux (32) opérations approuvées au cours des cinq (5) dernières années et actuellement en cours d’exécution dans vingt-et-un (21) pays membres de la Banque islamique de développement (BID).

« Notre détermination à promouvoir le développement durable n’a fait que se renforcer face aux défis sans précédent créés par la pandémie de coronavirus. En temps de crise, les inégalités se creusent et les communautés vulnérables peuvent être laissées pour compte ; c’est pourquoi le Fonds LLF a adapté ses projets de résilience à la COVID-19, sans pour autant compromettre les objectifs de développement à long terme en matière de santé, d’agriculture et d’infrastructures de base », a fait savoir Dr Waleed Ahmad J. Addas, directeur du Fonds Lives and livelihoods.

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Et d’ajouter : « Nous avons mis en place un écosystème solide en nous appuyant sur le mécanisme de financement innovant, sur notre groupe engagé de donateurs et de maîtres d’œuvre. Tous ceux qui participent à cet effort considérable sont extrêmement fiers de la manière dont le Fonds LLF contribue à faire du monde un endroit plus équitable et durable. Nous constatons d’excellents progrès sur le terrain et entendons maintenir la dynamique des projets ».

Plus de 1,34 milliard de dollars des États-Unis de financement approuvé

« Jusqu’ici, plus de 1,34 milliard de dollars de financement ont été approuvés pour des projets de santé, d’agriculture et d’infrastructures de base dans des localités où le besoin se fait sentir le plus, créant ainsi un changement durable pour le bien de millions de personnes parmi les plus défavorisées du monde », souligne un communiqué de presse daté de ce lundi 02 août de ce fonds.

Il faut cependant préciser que le Fonds LLF « utilise un modèle de financement innovant qui associe les subventions des donateurs régionaux et internationaux aux capitaux de prêt de la BID pour offrir des prêts concessionnels ». En alliant les subventions et les prêts abordables, le Fonds débloque des capitaux pour les pays membres et les secteurs de développement qui ne seraient normalement pas en mesure d’accéder à un niveau de financement plus élevé. Le financement mixte ne permet pas seulement de répondre aux besoins immédiats, mais de stimuler un changement fondamental pouvant créer des débouchés en faveur de millions de personnes défavorisées, en particulier les femmes et les jeunes.

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Le Fonds, qui comprend le Fonds d’Abu Dhabi pour le développement, le Centre d’aide humanitaire et de secours du roi Salman, le Fonds du Qatar pour le développement, le « Foreign, Commonwealth and AMP; Development Office » du Royaume-Uni, la Fondation Bill and AMP; Melinda Gates, le Fonds de solidarité islamique pour le développement et la Banque islamique de développement, vise à éliminer les barrières qui empêchent les individus, les organisations et les gouvernements des pays aux revenus les plus faibles d’obtenir les ressources dont ils ont besoin pour sortir les populations de la pauvreté.

Patrick Nguwo

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