Libération de Willy Bakonga « par grâce présidentielle » : « C’est l’application de la loi, nous ne devons pas en faire un problème » (Peter Kazadi)

« Il ne faut même pas faire de la libération de Willy Bakonga un problème, car c’est consécutif à l’application de la loi ». C’est en tout cas ce que pense Peter Kazadi.

Dans une interview accordée à ACTU7.CD ce vendredi 26 novembre 2021, ce cadre de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) « ne veut pas du tout que la population se plonge dans la confusion sur le mobile de l’arrestation de l’ancien Ministre d’État » qui avait, dans ses attributions, l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST).

Peter Kazadi renseigne que cet ancien membre du Gouvernement FCC-CACH (Front Commun pour le Congo – Cap pour le Changement) a été concerné par la grâce présidentielle dès lors qu’il n’a pas été mis derrière les barreaux pour des raisons de corruption ou de détournement.


« C’est l’application de la loi. Willy Bakonga a été condamné pour commerce illicite de l’argent. Dans l’opinion, les gens pensent qu’il a été condamné pour corruption soit relativement au dossier de la gratuité de l’enseignement, non ! Il a été arrêté tout simplement parce qu’il a quitté le pays avec une somme supérieure à celle exigée en la matière. Donc il a été condamné pour des faits qui ne concernent pas le détournement. Et que, entre-temps, le Président de la République avait promulgué une ordonnance portant mesure de grâce », a affirmé ce député provincial de Kinshasa.

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Et de poursuivre : « Lorsque le président promulgue [l’ordonnance portant grâce présidentielle], toutes les personnes qui rentrent dans les conditions fixées dans l’ordonnance sont concernées par ladite ordonnance, c’est dans ce cadre de l’exécution de l’ordonnance que Willy Bakonga était libéré, nous ne devons pas en faire un problème ».

Pour ce parlementaire, cette libération n’est nullement une manière d’encourager les uns et les autres à commettre les mêmes forfaits que Willy Bakonga pour, après, espérer à une grâce présidentielle.

« On ne peut pas dire qu’on encourage [cette libération par grâce présidentielle], mais c’est une mesure de grâce relevant des pouvoirs personnels du Président de la République », souligne cet élu de la capitale, membre du parti présidentiel.

Willy Bakonga respire de l’air frais depuis jeudi dans la soirée. Sa libération rentre dans le cadre de la grâce présidentielle. Le juge de la Cour de Cassation avait retenu, contre lui, l’infraction de transfert illégal des fonds à l’étranger, dans une procédure de flagrance après avoir été appréhendé à Brazzaville, en République du Congo, le 20 avril. Son fils jugé dans la même affaire, avait été condamné à six (6) mois de prison, qu’il a déjà purgés.

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Patrick Nguwo

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