Kinshasa : À quoi rime la « suspecte » prolifération des stations services dans la capitale ?

 

À Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo (RDC), chaque jour qui passe offre une nouveauté dans divers domaines de la vie nationale, qui appelle parfois à des questionnements sans fin. Le cas de la multiplicité vertigineuse des stations services dans la capitale RDCongolaise.

Tout un dossier à approfondir autant on le ferait pour d’autres secteurs. Plus un seul coin sans stations services. On en parle dans les hauts lieux de débats dans la ville province de Kinshasa. On découvre autant d’entreprises pétrolières dont la prétention de fournir du carburant aux automobilistes n’est plus à démontrer. C’est du moins le côté positif de la chose, estime un membre de la société civile environnementale.

Cependant, connaissant les habitudes au pays de Lumumba, tout est suspecté, bien plus lorsqu’on sait que le domaine pétrolier est réputé à haut risque où ne peuvent s’hasarder que les multinationales connues et leurs gros moyens financiers.

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En effet, fait noter un spécialiste, le principal risque réside au niveau des pertes permanentes qu’en courent les pétroliers. À l’en croire, la prospection des puits est loin de rapporter le gain attendu. Sur dix (10) puits par exemple, seuls deux (2) ont la chance de contenir l’or noir à décomposer en plusieurs autres produits, toutes ces étapes engloutissant d’importants moyens financiers. Et enfin de compte, la taxation, c’est la dernière étape d’un long processus déconseillé aux novices malgré l’intervention du Gouvernement.

D’où la question de savoir, toutes ces entreprises propriétaires des stations services implantées à la pelle répondent-elles aux conditions ci-haut énumérées ? Il y a à boire et à manger dans la prolifération des stations services à Kinshasa, s’inquietait récemment le 1er Vice-président de l’Assemblée nationale, Jean-Marc Kabund-a- Kabund lors d’une rencontre avec les élus Kinois. Mais dès lors qu’à ce niveau de responsabilité, le dossier pousse à des interrogations, il y a lieu de conclure que tout mérite de rabattre les cartes au nom de l’intérêt général et d’en appeler à la lumière du Ministre en charges des Hydrocarbures.

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Zamenga Odimbale

 

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