Créée en 1968, l’Inspection Générale des Finances, IGF a reçu pour mission de vérifier, contrôler, assurer l’audit technique, administratif, financier et comptable à priori et à posteriori sur l’ensemble de l’Administration Publique Nationale; d’exécuter toute mission relative aux finances publiques, à la comptabilité publique.
Rattaché à la présidence de la République, ce service fait parler de lui depuis sa redynamisation par le pouvoir actuel après un long moment de mise en berne.
Que des mandataires et autres responsables dénoncés! Jusque-là, l’oeuvre revêt un caractère parfait, Seulement voilà, « c’est accompagnée d’une certaine presse triée sur le volet et financée à coup des billets verts que Jules Alingete fait parler de lui ». « Ses tambourinaires identifiés parmi ceux-là même qui font la réclame des hommes politiques anti pouvoir sont nourris tels des princes par le flic en chef de l’IGF », Jules Alingete. Des tranches entières sont consacrées à l’IGF sur des chaines de Radiotélévision. Des panneaux géants exaltant le travail de cette structure sont visibles sur les principales artères de Kinshasa et de l’arrière pays. À se demander sur le but poursuivi par ce marketing pour un service technique censé opérer dans le silence.
Il y a lieu de s’interroger aussi sur les fonds mis à la disposition de l’IGF pour financer une campagne aussi budgétivore dès lors que la présidence de la République est l’objet des critiques pour ses dépassements budgétaires.
À en croire certaines sources, « l’IGF se nourrirait autant des antivaleurs, genre détournements qu’elle dénonce avec l’aide des médias taillables et malléables à souhait ». Faut-il pour ce faire en appeler à l’urgence d’une auto-enquête, IGF à l’IGF? la réponse n’est pas différente de l’affirmative. Des analystes estiment qu’il s’agit là d’une évaluation financière légitime à mi-chemin fondée sur le principe selon lequel la confiance n’exclut pas le contrôle.
L’inspecteur général chef de services, Jules Alingete réputé pour sa promptitude au micro, devrait se sentir hors de la boue en sollicitant une enquête sur l’utilisation des fonds mis à la disposition de l’Inspection Générale des Finances. Faut-il également laisser libre court à des informations faisant etat des pots-de-vin alors que le tonitruant Alingete Key dit le contraire? À quand alors l’introspection de l’IGF à l’IGF?
La réponse est vivement attendue.
Zamenga Odimbale