La récente retouche au sommet de l’armée continue à défrayer la chronique. Les congolais du plus bas au plus haut niveau interprètent chacun de sa façon l’initiative présidentielle.
Les temps sont durs au Congo Kinshasa. La guerre injuste qui sévit dans la partie Est du pays avec l’occupation de Bunagana par le Rwanda via le groupe terroriste M-23, motive quelques fois des mises en place inattendues au sein des services de sécurité, de l’armée et de la Police. L’opinion se souviendra qu’il y a quelques mois, le Lieutenant Général Tshiwewe aujourd’hui chef d’Etat major des FARDC a commencé par être promu commandant de la Garde Républicaine. Loyal, il a désormais la charge de gérer l’armée. Il a gravi ainsi les échelons en si peu de temps.
Cependant, pour des analystes, l’oeuvre commencée dans l’armée doit se poursuivre au sein de la Police Nationale Congolaise, PNC où le besoin de retoucher profondément se fait sentir avec acuité. Du reste estime-t-on il y a urgence même de refaire les choses au regard des limites affichées par plusieurs unités et leurs commandements respectifs face à l’insécurité dans les grandes villes du pays.
On parle de réapparition
du phénomène Kuluna dans la ville de Kinshasa sans qu’une action corsée ne soit initiée comme il y a quelques années. L’insécurité est visiblement entretenue au regard de l’inefficacité des forces de l’ordre d’affronter la situation dans la ville. Mis à part le phénomène Kuluna, il y a lieu de stigmatiser le comportement anti- norme de certaines unités notamment, la Police de Circulation routière, PCR.
Face à ce tableau on ne peu plus sombre, il y a lieu de décider en faveur de la population. La Police n’est pas à la haute des attentes. Vive donc le prochain chambardement.
Zamenga Odimbale