Lors du Mini-sommet de Luanda tenu mercredi 23 novembre 2022 sans le rwandais Paul Kagame, Joao Lourenço, Félix Tshisekedi, Evariste Ndayishimiye et le facilitateur Uhuru Kenyatta, ont « décidé du retrait du M23 des zones occupées et son repli dans ses positions initiales conformément aux conclusions de la Réunion extraordinaire des chefs d’état-major généraux des forces armées de l’EAC du 8 novembre 2022, tenue à Bujumbura sous le contrôle de la force régionale et mécanisme ad-hoc en collaboration avec la MONUSCO ».
« Initialement le Kenya va déployer ses contingents à Goma, et ensuite à Bunagana, Rutshuru et Kiwanja lors du désengagement et le replis du M23 dans ses positions initiales de Sabinyo du côté RDC pour ne plus se mouvoir au-delà de la ligne des villages Bigega, Bugusa, Nyanbikona, Mbuzi, Rutsiro et Nkokwe. Si le M23 refuse de se désengager et libérer tous les territoires qu’ils occupent actuellement, les chefs d’État de CAE instruiront la Force Régionale à faire usage de force pour les pousser à se soumettre », lit-on dans ce communiqué.
Les chefs d’État de l’EAC ont également décidé de créer des conditions en vue de l’occupation actuellement sous contrôle du M23, par la force Régionale de l’Afrique de l’Est, avec le soutien du mécanisme de vérification ad-hoc au plus tard vendredi.
Ils ont par ailleurs appelé à la cessation de tout soutien politico-militaire au M23 et à tous les autres groupes armés locaux et étrangers opérant dans l’Est de la RDC et de la Région.
Absent à ce Mini-sommet, Paul Kagame s’est fait représenter par son ministre des affaires étrangères.
JKM