Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) a, au terme d’une réunion de sécurité d’urgence tenue ce jeudi 13 juillet concernant la mort tragique de l’ancien Ministre de Transports Chérubin Okende, annoncé l’ouverture d’une enquête pour éclairer la situation de ce meurtre.
« Le Premier ministre a voulu réunir très rapidement tous les responsables des services de sécurité pour faire le point de la situation, au-delà du message de condamnation et de condoléance qui a été fait, parce qu’il faut faire diligence pour qu’une enquête minutieuse puisse être faite. Dans cet ordre d’idées, il y a une enquête préliminaire qui a déjà commencé au niveau de la Police Nationale. Mais, il a été convenu, au niveau de cette réunion, que ça sera une Commission d’enquête plus large qui impliquera tous les services. Nous avons convenu que nous allons associer à cette enquête des services étrangers des pays amis pour qu’en toute transparence et très rapidement, nous puissions faire la lumière sur ce crime odieux qui arrive dans un contexte où nous étions déjà sous vigilance », a fait savoir le Porte-parole du Gouvernement Patrick Muyaya.
Concernant des spéculations qui sillonnent sur la mort de ce cadre de l’Ensemble pour la République, le patron de la presse congolaise demande aux congolais de ne pas se fier aux informations des réseaux sociaux.
À cette réunion, plusieurs autorités ont pris part à savoir, le Ministre des Droits humains, le Vice-premier ministre de l’Intérieur, le commandant de la 14 ème région militaire, l’administrateur de l’ANR (Agence Nationale des Renseignements), le DG de la DGM (Direction Générale de Migration), le Commissaire Général adjoint de la PNC (Police Nationale Congolaise) en charge des opérations et le commissaire provincial de la PNC Sylvano Kasongo.
Cette annonce de l’ouverture d’une enquête pluridisciplinaire par le Gouvernement congolais est intervenue suite à l’assassinat du député national Chérubin Okende qui a été retrouvé mort dans sa jeep. Son corps se trouve présentement à la morgue de l’hôpital du Cinquantenaire à Kinshasa.
Frank Kalonji