Malgré l’interdiction du maire de la ville, des mouvements citoyens et groupes de pression se sont rassemblés dans les rues de Goma au Nord-Kivu pour une manifestation dite de « Libération » ce lundi 19 février 2024. Ils ont dénoncé l’agression rwandaise via le M-23 et ont condamné ce qu’ils qualifient de « complicité de la communauté internationale et de l’Union Européenne » dans la crise sécuritaire qui sévit dans l’Est de la RDC.
Les manifestants ont aussi exprimé leur solidarité avec les Forces armées de la RDC et les résistants patriotes dits Wazalendo, qui luttent contre l’occupation de la cité de Sake par les forces rwandaises. Partant du rond-point Signers avec comme destination la cité de Sake dans le territoire de Masisi, ils se sont arrêtés au niveau de CCLK, partie Ouest du chef-lieu du Nord-Kivu, en raison de l’opérationnalité de la cité de Sake.
Les conditions de vie des déplacés de guerre dans les camps, notamment à Goma et dans la partie nord de la province du Nord-Kivu, ont également été dénoncées par les manifestants. Selon eux, en défiant l’interdiction du maire de la ville, ils ont montré leur détermination à faire entendre leur voix et à défendre la souveraineté et l’intégrité territoriale de la République Démocratique du Congo.
Malgré les multiples tentatives de l’ennemi, la cité de Sake reste toujours occupée par les Forces armées de la RDC et les résistants patriotes dits wazalendo.
David Lupemba, à Goma