C’est une question hyper importante qui vaut son pesant d’or dans la mesure où, trois ans après la publication de la liste de deux cent vingt et un (221) établissements d’Enseignement Supérieur et Universitaire estimés non viables, la situation semble redevenir pire qu’avant.
Voyant le désordre envahir de nouveau le secteur, la Ministre de tutelle, vient d’interdire la création des nouvelles institutions. Il y a lieu de se questionner sur le but poursuivi par les promoteurs de ces boutiques spécialisées dans le bradage de la science.
La mesure de fermeture prise à son temps avait été saluée par le monde scientifique qui, peu avant, decriait cette situation compromettant la formation de l’élite congolaise de demain.
La décision rappelle-t- on, a été prise
après l’audit organisationnel et l’enquête de viabilité des établissements de l’ESU organisée en 2021 sur l’ensemble du territoire national, dont quatre vingt huit (88) au Sud-Kivu, quatre vingt dix neuf (99) au Nord-Kivu, vingt trois (23) au Maniema et onze ( 11) au Kasai.
Des bribes d’information reçueillies font clairement voir que les motifs lucratifs motivent cet engouement vers la création des établissements non viables. Les promoteurs profitent de la largesse accordée moyennant des espèces sonnantes et trebuchantes pour s’illustrer dans la création des officines de la mort appelées abusivement universités.
Une réalité non consommable dans un monde aussi moderne. Le retour des institutions universitaires non viables est un mal qui faille combattre sans désemparer.
Zamenga Odimbale