Le président de l’Assemblée provinciale du Kongo Central ne joue pas franc jeu. Il est cité parmi les personnalités qui allument le feu et fait perdurer la crise qui sévit dans la province du Prophète. Et les Ne Kongo l’ont compris. C’est le sens d’une réunion à huis clos tenue le week-end dernier à Kinshasa au cours de laquelle ils ont interpellé ce fils du terroir.
La notabilité Kongo est catégorique : « le président de l’assemblée provinciale du Kongo Central serait l’homme qui divise les Ne Kongo au service du diable ». Et pour cause, en dépit de l’arrêt de la Cour de cassation de Matadi ordonnant la destruction des procès verbaux des plénières tenues à l’hôtel Bilolo, « Anatole Matusila ne se fatigue pas ».
Le président de l’Assemblée provinciale a sollicité l’interprétation de l’article 147 alinéa 2 de la Constitution auprès de la Cour constitutionnelle en date du 29 mai 2020. Date à laquelle les fameux PV de Bilolo ont été détruits. Cet arrêt de la cour constitutionnelle a juste interprété cette disposition constitutionnelle et n’a en rien énuméré les devoirs car c’est un arrêt de principe.
Curieusement, Anatole Matusila et certains députés provinciaux sans assises et carrure politique utilisent cet arrêt d’interprétation en faisant croire à la population du Kongo Central que le Gouverneur Atou Matubuana du Kongo Central refuse de démissionner et de ce fait envisager un soulèvement populaire.
Face à cette mauvaise foi de ce groupe d’individus, la notabilité Kongo a tenu à mettre en garde tout individu qui oserait mettre le feu dans cette province. Elle exhorte, par ailleurs, le Gouverneur Atou Matubuana de ne pas se laisser distraire et de se mettre véritablement au travail car le peuple attend beaucoup de lui.
Rachidi Mabandu