L’activiste Luc Malembe appelle tous les habitants de la province de l’Ituri à boycotter les produits et services de la société de téléphonie mobile Orange.
Cet appel est motivé par un communiqué de ladite société diffusé sur plusieurs radios de l’Ituri demandant à ses revendeurs de fixer le prix de 100 unités à 2.200 FC et 50 unités à 1.100 FC.
» Ceci est une insulte que je tiens à dénoncer avec force, car ça constitue une violation flagrante de la décision de la division provinciale de l’économie nationale de l’Ituri fixant ces prix de 100 unités à 2.000 FC et 50 unités à 1.000 FC », écrit Luc Malembe dans un message largement partagé sur les réseaux sociaux.
Cet activiste politique appelle tous les usagers du téléphone mobile à boycotter les produits Orange pendant une semaine, soit à partir de ce mardi 23 juin 2020 jusqu’à mardi prochain, les utilisateurs n’achetont ni les unités ni les mégas internet Orange « jusqu’à ce qu’ils puissent revenir sur leur décision illégale ».
Pour rappel Luc Malembe avait porté plainte contre les trois maisons de télécommunication implantées à Bunia, à savoir Vodacom, Airtel et Orange pour surfacturation de leurs produits et services, contrairement aux prix officiels fixés par la division provinciale de l’économie nationale de l’Ituri. Selon lui, la procédure est en cours et le procès pourra être organisé dans les prochains jours.
« Le Procureur Général qui instruit le dossier, a déjà convoqué les trois sociétés concernées et m’a rassuré qu’il est entrain de réunir tous les éléments de preuves avant de fixer le dossier devant le Juge » précise-t-il.
Il se félicite des resultats de cette plainte déposée il y a presque deux mois.
« Au lendemain du dépôt de ma plainte, ces sociétés avaient donné l’ordre à leurs revendeurs de baisser le prix, 100 unités qui se vendaient déjà entre 2.400 et 2.500 FC ont baissé jusqu’à 2.000 FC » se réjouit-il.
Communicateur avéré, Luc Malembe navigue entre activisme politique et journalisme. Reste à savoir quelle suite la population réservera à cet appel.
Andy Kambale Matuku, à Mambasa