« Les réflexions sur l’amélioration de la condition de la femme ne doivent pas se limiter au mois de mars » (Henriette Wamu)

 

La fin du mois de mars ne symbolise pas la trêve des revendications de la femme. Pour celles réunies au sein de l’Alliance pour le progrès du Congo (APC), « les réflexions sur l’amélioration de la condition de la femme ne doivent pas se limiter au mois de mars. Elles doivent, pour être efficaces, constituer les réflexes qui boostent l’activité de la femme tout au long de l’année ».

Le parti d’Henriette Wamu Ataminia a ainsi clôturé, le samedi 27 mars, les activités dédiées à la femme. À cette occasion, l’autorité morale de l’APC a interpellé, dans son mot de circonstance, ses collègues femmes sur l’attitude à adopter après le mois de mars finissant. Pour Henriette Wamu, la journée du 8 mars « doit plutôt être l’occasion de susciter une profonde réflexion pour l’action de la femme dans le sens d’assurer son auto-prise en charge ».

« Aujourd’hui, dans notre pays, la journée internationale de la femme ne doit pas être identifiée à un folklore du simple port de pagnes ou à une organisation des orgies bacchanales et autres danses lascives », a-t-elle fait savoir.


Les femmes de l’APC sont convaincues que la journée internationale de la femme est une occasion au cours de laquelle « il faut organiser des manifestations pour sensibiliser les gens aux inégalités persistantes ».

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« Tout au long du mois de mars, mois de la femme, toute femme devrait réfléchir sur la meilleure manière de magnifier la symbolique des trois couleurs qui valorisent la noblesse de la lutte que mène la femme », a expliqué Henriette Wamu.

Parmi lesquelles elle cite « la couleur violette qui signifie justice et dignité, la couleur verte qui symbolise l’espoir et la couleur blanche qui représente la pureté ».

Dans son adresse devant l’assistante réunie au siège du parti, Henriette Wamu a déclaré que « ces trois couleurs sont le fruit de la cogitation de l’union politique et sociale des femmes qui en 1908 avait, consacré, cette symbolique au Royaume uni ». Le cadre était indiqué pour l’autorité morale de l’APC de rappeler à ses congénères l’histoire de la journée internationale de la femme.

Historiquement, a-t-elle expliqué, « la journée internationale de la femme est née d’un mouvement syndical, mouvement de 15.000 femmes qui en 1908 ont défilé dans les rues de la ville de New York pour réclamer des heures
de travail plus courtes, de meilleurs salaires et le droit de vote ». Henriette Wamu explique que « c’est le parti socialiste américain qui a déclaré la première journée nationale de la femme un an plus tard c’est-à-dire en 1909. L’idée de rendre cette journée internationale est venue en 1910 d’une femme qui s’appelait Clara Zetkin lors d’une conférence
internationale des femmes travailleuse à Copenhague au Danemark ».

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Cette conférence, rappelle Henriette Wamu, avait regroupé 100 femmes de 17 pays.

« La proposition de Clara Zetkin a été célébrée pour la première fois en 1911 et reconnue officiellement par les Nations-Unies en 1975. En réalité, la journée internationale de la femme célèbre le chemin parcouru par les femmes dans la société, en politique et dans le domaine économique », a conclu la députée nationale.

Au cours de ce mois de mars finissant, Henriette Wamu a été au four et au moulin. Elle a organisée plusieurs activités à l’honneur de la femme. C’est dans cette perspective qu’elle organise une journée de sensibilisation aux droits des femmes en faveur des élèves du Lycée Matonge. Henriette Wamu a également payé la facture pour plusieurs femmes retenues à la maternité d’un centre médical dans la commune de Bumbu avant de partager un repas avec les femmes de la fondation qui porte son nom.

Rachidi Mabandu

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