Gisèle Ndaya Luseba, Ministre en charge du Genre, Famille et Enfants a, dans un message adressé à la nation ce mercredi 16 juin à l’occasion de la journée de l’enfant africain et du 31e anniversaire de la charte des droits et de bien-être de l’enfant, promis de réduire le gouffre qui se situe entre » le droit déclaré et le droit réellement vécu par les enfants en RDC ».
« En RDC, 54 % de la population congolaise a moins de 18 ans. Le pays a un avantage en cette matière d’avoir un arsenal juridique et règlementaires le plus avancé en Afrique. Cependant, il y a un gouffre entre le droit déclaré et le droit réellement vécu par nos enfants. Étant à la tête de ce ministère, elle se lance un défi de travailler pour réduire ce gouffre avec des actions à divers niveaux depuis le plus sommet de l’État jusqu’au chefs des ménages en passant par différentes autorités des entités administratives », a-t-elle précisé.
Elle a en outre confirmé l’engagement du Gouvernement à faire face aux défis auxquels sont confrontés les enfants à travers le pays, afin de promouvoir les intérêts de l’enfant inscrits dans les piliers programmatiques, dont l’intérêt supérieur de l’enfant, la discrimination, l’indivisibilité et la participation.
Selon elle, la journée a été instituée pour célébrer les « bâtisseurs des nations de demain » et les « porteurs des espérances du futur ».
» Les enfants ne pourront être les bâtisseurs des nations et des porteurs des espérances du futur que dans la mesure où chaque année depuis 1991, en toute objectivité, nous faisons une introspection en vue de mesurer les parcours depuis pour tendre vers ce bien être général recherché à travers l’adhésion et l’application continue des textes des droits leurs reconnus ».
La journée de l’enfant africain a été instituée en 1991 par l’Organisation de l’Union africaine (OUA) devenue Union africaine (UA), en souvenir des enfants de Soweto, en Afrique du Sud, tombés sous les balles du régime de l’Apartheid en 1976.
Hervé Landry Ngoyi