Sous l’appui de la Mission de l’Organisation des Nations-Unies pour la Stabilisation au Congo (MONUSCO), l’ONG Crie du Peuple Opprimé (CPO), a partiellement rehabilité la maison pénitentiaire de Tshikapa au Kasaï, dont le bâtiment se trouvait dans un état de délabrement très avancé.
Selon le Directeur général de la prison, « plus de 400 détenus vivent dans les conditions inhumaines. La prison a la capacité d’accueil 165 détenus, mais elle totalise déjà au delà pour faute de bâtiment ».
Parmis les activités entriprises, l’on note la « réhabilitation du centre de santé de la prison, dotation de deux contenaires pour la lutte contre le coronavirus, réhabilitation de la cellule des femmes, construction du mur du derrière de la prison, construction de deux mirador, remplacement de 22 portes et fenêtres qui étaient en bois aujourd’hui en métal », souligne Sanka Sanakama, directeur de la prison.
Le représentant de CPO Kasaï Lebel Pascal Mutombo, a loué l’appui du Gouvernement provincial et de la MONUSCO dans la concrétisation dudit projet dans la province du Kasaï.
« L’actuel bâtiment qui fait office de la prison centrale, est laissé par une société belge d’exploitation artisanale, devenue hôpital, école, en suite la prison. Elle dispose 6 cellules. Nous avons réhabilité les portes, fenêtres et les conditions hygiéniques pour servir ces derniers avec les conditions viables bien qu’en milieu carcéral, en vue d’éviter les évasions répétitives », dit Pascal Mutombo.
Le Ministre provincial Évariste Vetshi a, pour sa part, loué les efforts du Président de la République pour les réformes judiciaires « visible » dans ce secteur, et pour son « dévouement dans la recherche du bien être congolais ».
La prison centrale contient quatre cents vingt-huit (428) détenus dont deux cents quatre-vingts-huit (288) prévenus civiles parmi lesquels deouze (12) femme, trente-et-un (31) militaires dont une (1) femme et cinquante-neuf (59) condamnés civil.
Diaris Kindalo, à Tshikapa