CENI : Ensemble pour la République s’abstient de déléguer ses membres suite à « l’absence d’un réel et sincère consensus »

 

Dans une déclaration le 30 juillet, Ensemble pour la République de Moïse Katumbi se refuse de désigner le moindre candidat à la commission électorale nationale Indépendante (CENI) « dans les conditions de l’absence réelle d’un consensus entre les chefs des confessions religieuses et invite les autorités à un esprit d’ouverture pour un processus apaisé, crédible, transparent et inclusif dans les échéances constitutionnelles ».

 » Ensemble pour la République n’acceptera pas. Il refusera, dans ces conditions, de désigner le moindre candidat à la CENI. Il joint, de ce fait, sa voix à celles des forces sociales et politiques qui exhortent les autorités à un esprit d’ouverture en vue d’un réel et sincère consensus national, condition sinequanon à un processus électoral véritablement apaisé, crédible, transparent, inclusif et dans les échéances constitutionnelles. Il n’est pas trop tard pour emprunter la voie de la raison et de l’intérêt supérieur de la partie », peut-on lire dans cette déclaration dont une copie est transmise à ACTU7.CD.

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La direction politique d’Ensemble pour la République constate par ailleurs le fait qu’au niveau de la majorité de l’Union sacrée de la nation, à laquelle ils appartiennent, les groupes parlementaires MS-G7 et AMK & Alliés, 2eme et 4eme en importance numérique à l’Assemblée nationale, et donc bien qualifiés pour présenter des candidats à la CENI et au bureau de celle-ci, ont écrit au président de l’Assemblée nationale, Mboso N’kodia pour proposer un schéma, « transparent et arbitarire » de désignation des membres de cette composante. Or, ce courier n’a reçu à jour aucune suite.


Pour ce regroupement membre de l’Union sacrée de la nation, à l’évidence, certains ont entrepris de confisquer le processus électoral de 2023, d’après ce qui se passe notamment par le « verrouillage » de la composition de la CENI. Pourtant, explique-t-il, la nécessité de réformer le cycle électoral de 2018-2923 est très largement reconnu, y compris par le président de la République Félix Tshisekedi lui-même.

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Ensemble pour la République se reconnaît totalement dans cette déclaration et reste déterminé à défendre par tous les moyens ce bien commun. Car, ajoute ce document « il est temps de mettre fin à l’absolutisme et l’autoritarisme dans notre pays ». Ce parti fait savoir que la tournure récente des évènements ne les incite à l’optimisme, « parce qu’elle porte en effet, le germe, la promesse d’un nouveau chaos électoral. Un de plus. Un de trop ».

José Muyaya

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