Le service de contrôle et de la paie des enseignants (SECOPE) a, ce lundi 25 octobre sur instruction du Ministre de l’enseignement Primaire Secondaire et Technique (EPST) Tony Mwaba, réactivé Mr Atanyoyi Omakinda Marie, Professeur de français, Bantete Bangebeni René, professeur d’histoire, tous deux du lycée sacré coeur et le professeur de physique Kabulu Ntombe Théthé et Ilunga Mvita Joseph, professeur d’éducation du collège Boboto désactivés le 7 octobre dernier pour avoir séché les cours pendant la grève décrétée par les enseignants des écoles Conventionnées catholiques en début de la rentrée scolaire 2021-2022, rapporte la cellule de communication de l’ESPT.
Satisfaits de leur réactivation, le professeur Bantete René a, au nom de ses collègues salué ce geste soulignant que le patron de l’ESPT a agi en bon père de famille.
» Notre sentiment est un sentiment de joie d’avoir couvert notre droit parce que perdre un salaire c’est très fort pour un parent et surtout un travailleur. C’est très pertinent pour nous, le fait que le Ministre ait agi en bon père. Nous sommes contents. Et nous sommes convaincus qu’à cette allure même le dialogue social qu’il prône produira des résultats escomptés. Nous avons été réactivés », a-t-il dit.
À cette occasion, le Directeur chef de service du SECOPE, Papy Mangobe a confirmé que ces 4 enseignants ont reçu des mains propres leur salaire du mois d’octobre en attendant la paie du mois de novembre.
Après la procédure de leur réactivation, le Ministre de l’enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST), Tony Mwaba les invités à ne pas être instrumentalisés.
« Je suis comme vous le savez le premier syndicaliste qui défend la cause des enseignants. Ne vous laissez jamais instrumentaliser. Je ne pouvais pas vous priver de votre salaire pour une grève de 5 jours. A la prochaine occasion, je vous conseille de prendre des précautions avant de vous lancer dans une grève bien qu’elle soit votre droit, mais sachez vous protéger », a dit le Ministre Tony Mwaba.
Les quatre (4) enseignants étaient désactivés pour avoir séché les cours « illégalement » lors de la grève décrétée par les enseignants des écoles Conventionnées catholiques pour revendiquer le paiement de deuxième (2eme) et troisième (3eme) paliers de salaire mais aussi pour réclamer la réactivation de certaines écoles à travers l’ensemble du pays avant la reprise de cours.
José Muyaya