Christophe Mboso et Léon Kengo Wa Dondo se sont rencontrés à la veille de la Saint Sylvestre. C’est le président de la Chambre basse du Parlement qui est allé à la rencontre de son aîné et frère Léon Kengo wa Dondo, président honoraire du Sénat et plusieurs fois Premier ministre de la République.
À en croire, le président de l’Assemblée Nationale, cette visite a un triple objectif : elle est de courtoisie, familiale et politique.
De courtoisie parce que Christophe Mboso a choisi ce moment de fêtes de fin d’année pour rendre visite de réconfort à un aîné en pleine retraite après avoir rendu de loyaux services à la nation.
« Elle est aussi familiale parce que c’est l’occasion de réchauffer ses liens familiaux qui ont toujours existé entre les deux personnalités mais qui ne s’offrent plus d’opportunités de se rencontrer. Enfin, cette visite a aussi un caractère politique parce qu’elle a donné lieu à des échanges autour des questions éminemment politiques ayant trait à la marche du pays », fait savoir le service de presse de l’Assemblée Nationale.
Le président de l’Assemblée Nationale a donc saisi cette opportunité pour briefer sincèrement son aîné dont il a toujours apprécié la sagesse, la rigueur et l’efficacité dans la conduite des affaires de l’État.
C’était aussi une occasion pour le speaker de la Chambre basse du Parlement « de s’abreuver à cette sagesse et de se ressourcer auprès d’un aîné qui a su marquer son temps avec d’importantes responsabilités assumées au sommet de l’État ».
De son côté, le patriarche Kengo s’est dit marqué par « l’humilité de Christophe Mboso qui a résolu de lui rendre visite à un moment si particulier de l’année et de la vie nationale ».
À côté de sages conseils prodigués à son jeune frère, Léon Kengo dit « apprécier non seulement l’humilité, mais aussi la simplicité, l’efficacité, la sagesse avec laquelle Christophe Mboso préside aux destinées de la Chambre basse du Parlement ». Il l’a particulièrement félicité « pour avoir remis de l’ordre et le sérieux dans le travail parlementaire ».
Josué Mfutila