Des tractations seraient en cours à la résidence du désormais ex premier vice-président de l’Assemblée nationale pour tenter de convaincre ce dernier à revenir sur sa décision de démissionner de ses fonctions à l’assemblée nationale.
Parmi les grandes figures à la première ligne de front pour récupérer un des ténors de l’Union sacrée, c’est le citoyen Mboso, président de la chambre basse du parlement.
Mboso tente sans convaincre, de demander aux militants de s’apaiser, rassurant que « Kabund et sommes toujours un derrière la vision du Chef de l’État ».
Le départ de Kabund va-t-il handicaper celui qui a été surnommé Joe Biden de l’assemblée nationale par les militants de l’UDPS ? On ne sait en tout cas pas répondre à cette question maintenant mais tout porte à croire que toutes les figures de proue de l’Union sacrée sont mobilisées pour « convaincre Kabund à revenir sur sa décision ».
D’après certaines sources, « les décisions de Kabund sont irréversibles, c’est pourquoi à l’UDPS l’on craint un départ sans retour de celui qu’on a surnommé dans les rues de Kinshasa « l’homme qui troue les pneus des autres ».
Mise en scène ou début d’une nouvelle page ?
Certains analystes avertis estiment que l’homme veut jouer au sauveur du navire UDPS.
Selon leurs analyses, Kabund est dans son quatrième (4e) épisode de la libération du guide après Genève, Nairobi et Kingakati.
« Il tient à libérer son guide du contrôle des mikilistes (congolais de la diaspora, Ndlr) et sauver le navire UDPS en totale déliquescence sur le plan du bilan triennal », indiquent-ils.
Un dialogue de plus
D’autres analystes estiment que cette situation risque de plonger le pays dans un dialogue politique pour renégocier les cartes avec les internes en vue d’alléger le bilan qui apparemment reste « mitigé » ce qui risque d’avoir « une incidence sur les élections en tout cas et les repousser en 2025 puis basculer dans une transition ».
David Lupemba