Lomami : Le Syndicat National des Chefs des Travaux et Assistants « exige l’amélioration salariale et dénonce la politisation de leur secteur »

 

Des dizaines des chefs des travaux, assistants et chargés de pratiques professionnelles des institutions publiques d’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU) de Lomami, réunis au sein du SYNACASS (Syndicat National des Chefs des Travaux et Assistants), réclament l’amélioration de leurs conditions salariales. Ils étaient, dans la matinée de ce vendredi 21 janvier, dans les principales artères de la ville de Kabinda, chef-lieu de cette province.

En colère, ils sont partis du rond-point Laurent Désiré Kabila sur l’avenue Lumumba, en passant par la banque commerciale TMB jusqu’au Gouvernorat de province dans la commune de Kabuelabuela.

Dans leur mémorandum lu devant le Gouverneur de province, le SYNACASS dénonce la « politisation criante » dans le recrutement et diverses nominations.


« (…) non prise en charge conséquente en paiement du personnel scientifique (CT, Ass. et CPP) qui, pour la plupart, n’ont jamais reçu les salaires de base de la fonction publique conformément à leurs grades, mais vivent d’une modicité et irrégulière prime octroyée sans normes par les recteurs et DG, manque des bourses et projection d’études en province de Lomami qui constitue un blocage dans le cadre de recherche et d’avancement en grades, la politisation criante dans le recrutement et diverses nominations et le tribalisme dans les milieux universitaires de Lomami pourtant appelés à être apolitiques », a dit Alexandre Ngoyi Kapenga.

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Les chefs de travaux et assistants exigent la réduction de l’écart « criant » entre le personnel académique et scientifique ».

« (…) accordé et adapté aux grades des Chefs des Travaux et Assistants le salaire de base en réduisant l’écart criant entre le personnel académique et scientifique ; l’octroi des bourses d’études et autres moyens susceptibles pour une qualité assurance dans les universités congolaises et d’en assurer une répartition équitable ; nommé les non originaires consciencieux et apolitiques, objectifs pour la gestion des universités et instituts supérieurs de la RDC, la mécanisation et budgétisation des Chefs des Travaux et Assistants nouvelles unités et NP qui croupissent dans une misère infernale depuis plusieurs années », a-t-il recommandé.

Dans sa prise de parole, l’autorité provinciale a, en présence des membres de son Gouvernement, dit « prendre acte de ce mémorandum et promet de transmettre urgemment à la hiérarchie pour des solutions propices ».

Pour rappel, le SYNACASS a décrété une grève au sein des établissements d’enseignements supérieurs et universitaires de la RDC en général et de la province de Lomami en particulier. Cette grève a débuté depuis la rentrée académique 2021-2022.

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Christian Ngeleka

 

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