Dans un communiqué de presse daté du samedi 26 novembre, le député provincial de Kinshasa, Peter Kazadi se dit « indigné de lire, depuis des jours, dans les réseaux sociaux, des accusations infondées portées contre sa personne respectivement par une association dénommée Justicia Asbl et un groupe dit le cadre de concertation du Haut-Katanga manifestement destinés à nuire à son image et à sa réputation ». En effet, la cellule de communication de Peter Kazadi rejette les accusations selon lesquelles l’élu de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) serait impliqué dans le décès de Madame Irène kaping, épouse du huissier Assani et pointe du doigt le parti Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, qui selon elle, serait derrière cette machination.
« À la lecture de tous ces prétendus communiqués et rapports, il n’est pas présenté aucun lien entre la supposée détention du greffier Zabalenga Assani et l’honorable Peter Kazadi. En effet, les communiqués et rapports susmentionnés affirment, sans fait probant, que le greffier Zabalenga serait appréhendé par le service judiciaire de suite de l’appel de l’honorable Peter C’est qui est totalement faux car l’honorable Peter Kazadi vivant à Kinshasa n’était en aucun cas au courant de ce qui se passait à Lubumbashi dans le bureau de Maître Tshimbadi au moment des faits, qui plus est un avocat de son propre cabinet. La question qui demeure est celle de savoir si les auteurs de ces graves accusations seront en mesure de démontrer devant les instances judiciaires qu’effectivement, l’honorable Peter Kazadi a appelé un magistrat pour ordonner l’arrestation d’un huissier», lit-on dans le communiqué.
À cet effet, l’élu de la commune de Lemba dit se réserver le droit de saisir les cours et tribunaux et attire par ailleurs la curiosité du public sur le fait que Maître Mbuya, auteur de ces accusations mensongères est à la fois président de Justicia Asbl et conseiller d’Ensemble pour la République de Moïse Katumbi.
Cependant, poursuit ce communiqué, Peter Kazadi compatit avec la famille de l’illustre disparue Irène Kaping dont les circonstances réelles de la mort restent à déterminer et trouve inhumaine l’utilisation malsaine du nom d’une défunte à des fins politiques et au détriment de la santé mentale de la famille éplorée.
De plus, il « déplore les méthodes machiavéliques, sans scrupules et indignes, propres aux malfrats dont requièrent certains acteurs politiques pour instrumentaliser la justice et ramener l’opinion à leurs causes parfois injustes et égoïstes ».
En définitive, Peter Kazadi « estime qu’il serait de bons alois que l’auteur bien identifié de cette campagne malsaine contre sa personne puisse utiliser, s’il en avait un coeur humain, l’argent offert allègrement aux pseudo ONG et journalistes pour salir ses adversaires politiques, à organiser les funérailles de notre compatriote décédée ».
Cink Inkonge