Premier premier chef du tout premier gouvernement congolais post indépendance, Patrice Emery Lumumba est cette référence des différents chefs d’Etat qui se sont succédés à la tête de la République Démocratique du Congo.
Tous dansent et chantent Lumumba comme pour dire, que c’est une drogue.
À l’instar d’autres nations du monde, Lumumba semble la pièce maîtresse de l’histoire politique des années pré et post- indépendance. Non pas pour avoir lutté en faveur de l’accession du seul Congo à sa souveraineté nationale et internationale mais pour la libération de tout un continent, l’Afrique. Un combat salué par l’humanité aspirant à la liberté et qui l’a honoré après sa mort cruelle le 17 janvier 1961 au Katanga.
Lumumba a eu le temps de vendre sa pensée au monde particulièrement pour l’avenir de son pays jusqu’au sacrifice suprême. Et depuis, c’est l’ombre du nationaliste qui plane sur les dirigeants congolais de Kasa Vubu à Tshisekedi.
Mobutu considéré comme l’un des bourreaux de Lumumba fit curieusement de lui, héros national. De sa vision pour le grand Congo, l’on retiendra de ce leader politique qu’elle se résume dans la liberté et le progrès de son pays.
Cette thématique continue de hanter les esprits de ceux qui convoitent les plus hautes charges de l’Etat en RDC. C’est à chaque régime que le refrain Lumumba est chanté. Seulement, à savoir si son idéal pour le peuple congolais est véritablement intériorisé. Sinon à réaliser que ce grand espace d’Afrique Centrale a vécu 32 ans sous une dictature inhumaine et 18 ans d’oppression, cela bouscule les consciences.
Cependant, avec la moindre dose de volonté politique on peut arriver à renverser la tendance et revenir à l’idéal Lumumba pour le Congo. Réaliser que ce peuple a droit à la vie et non le contraire est essentiel. C’est même cette matière de la nouvelle page d’histoire à écrire par les congolais comme a eu à le prédire Lumumba.
Zamenga Odimbale