Les choses se précisent de plus en plus au sujet de la loi Tshiani sur la » Congolité » entendez, les fonctions suprêmes de l’Etat aux seuls congolais nés de père et mère d’origine congolaise.
Le redoutable texte se trouve pour la deuxième fois, sur la table de Christophe Mboso, président de l’Assemblée nationale. D’où son examen pendant cette session de mars, apprend le média non-aligné. Bientôt prédit un analyste, le ciel va tomber au regard du tollé que la loi avait provoqué lors de la première tentative de son examen. La proposition fut alors portée par le député Nsingi Pululu surnommé pour la circonstance « de père et de mère » qui n’a jamais désarmé. Le soutien apporté à cette loi par une opinion large trouve son fondement dans l’environnement sociopolitique du pays marqué notamment des trahisons de ceux qui ont eu à diriger la nation.
Ces trahisons seraient à la base de l’effondrement de l’État. Tout est imputable à une catégorie des politiques à nationalité douteuse. Il est fait état de spoliation de la chose publique par ces hommes et femmes au profit de leurs pays d’origine et d’adoption.
Noël Tshiani, initiateur de la loi cherche à limiter les dégâts en suggérant que les hautes charges de l’Etat entre autres la présidence de la République soient confiées aux seuls congolais d’origine. Une façon pour lui de susciter l’amour de la patrie dans ses concitoyens.
Selon un observateur, il appert utile de souligner ici que l’environnement actuel marqué des violences armées a fini par accorder du crédit à la loi Tshiani. Les congolais dans leur bloc souhaitent un autre type d’homme à la tête du pays et non des chauves-souris. Seulement, la sanction de la représentation nationale pourrait déterminer à ce sujet la nouvelle marche à adopter dans le choix des potentiels candidats présidents de la République.
Zamenga Odimbale