Tout le monde en parle et c’est de l’indignation générale à l’UDPS après que le secrétaire général de ce parti Augustin Kabuya ait fait arrêter et emprisonner une combattante nommée Christus la ointe Kalonji à Makala pour avoir émis un avis contraire « à celui que certains appellent déjà Kalev Mutondo bis ». L’actuel maître du parti au pouvoir est vu d’un mauvais oeil.
C’est tout le monde qui exprime son ras-le-bol après cet acte. L’UDPS qui avait axé sa lutte sur la tolérance, une des valeurs de la démocratie se contredit de plus en plus, déplore un combattant. Peut-on conclure que certains cadres UDPS de la génération actuelle ont trahi l’idéal des pères fondateurs ? L’on est pas loin de la réponse positive à cette question. Augustin Kabuya est appelé à changer le fusil d’épaule au risque de diluer dans l’acide, ce qui lui reste encore comme potion de crédibilité.
Il est de plus en plus comparé à Jean Marc Kabund qui, malgré son excès de pouvoir tant décrié à son temps, n’est pas parvenu à faire arrêter les combattants comme c’est le cas avec Augustin Kabuya. À quelques mois des élections chuchote- t- on dans le cercle de l’ex fille aînée de l’opposition, une moindre erreur peut coûter cher au parti.
C’est le moment ou jamais de se ressaisir. Kabuya fortement critiqué pour ses attitudes dictatoriales devrait intérioriser le principe selon lequel tenir le bâton et appeler son chien, c’est chasser plutôt l’animal.
Zamenga Odimbale