La gouvernance sécuritaire (société civile) du Haut-Katanga a dans un communiqué publié lundi 04 mai, avancé le bilan de cambriolages dans la nuit du dimanche à lundi.
Au total 36 maisons ont été visitées dans une seule nuit dans trois communes à savoir Kampemba, Ruashi et Annexe.
Le mode opératoire demeure le même entre autre l’usage des armes à feu, marteaux et barre de mines, et les auteurs sont des hommes en uniforme non autrement identifiés avec des complices civils dans le profilage.
« Visiblement nous avons à faire aux professionnels armés avec des armes automatiques. Le bilan saillant fait état de 6 morts et un bébé porté disparu, une victime de viol et 4 personnes blessées », déclare cette structure citoyenne qui exige des enquêtes sérieuses au sein de la chaîne de commandement de forces de sécurité pour connaître les faiblesses dans l’intervention de maintien de l’ordre et établir les responsabilités.
Tout ceci favorise l’insécurité malgré les efforts du gouvernement provincial dans le renforcement de capacité opérationnelle des services de sécurité en leur dotant des moyens logistiques et financiers, note Jeef Mbiya, porte-parole de cette structure.
Puis, il suggère au conseil provincial de sécurité du Haut-Katanga de mettre en place le CLSP ( Comité Local de Sécurité de Proximité) dans toutes les communes et tous les quartiers avec l’accompagnement des experts étatiques et de la société civile en intégrant les leaders communautaires, cadres de base et jeunes volontaires conformément aux directives de la réforme du secteur de sécurité à travers les principes Civilo-Militaires car la sécurité et la paix sont une affaire de tous.
La société civile du Haut-Katanga présente ses sincères condoléances aux familles éprouvées et appelle les lushois à la vigilance et la collaboration avec les services de sécurité et à la prudence pendant cette période d’État d’urgence sanitaire ainsi que le respect des gestes barrières pour éviter la contamination du covid-19.
Francine Ntumba à Lubumbashi