À quelques jours de la reprise des cours en République Démocratique du Congo, l’incertitude demeure dans plusieurs localités du secteur de Ruwenzori en territoire de Beni, au Nord-Kivu.
En effet, si plusieurs villages ont été vidés de leurs habitants suite aux attaques à répétition des rebelles ougandais d’Allied Democratic Forces (ADF), des agglomérations supposées sécurisées restent également sous menace de l’ennemi.
Cette situation inquiète plus d’une personne notamment les organisations de la société qui plaident pour la sécurisation des régions meurtries par les tueries de ces djihadistes.
Heneonde Bin Kapepela, président de la société civile noyau de Bulongo, a, au cours d’une interview accordée à ACTU7.CD ce vendredi 19 février, exprimé sa crainte face à cette situation.
“Avec plusieurs incursions [des rebelles] nous sommes en train de regretter comment les cours vont reprendre car on a parlé de ce lundi 22 février. On était en train de sensibiliser la population quant à ce, nous ne savons pas maintenant comment cela va se passer”, a-t-il déclaré.
Il demande que les autorités fassent de leur mieux pour restaurer la paix dans cette partie du pays notamment en renforçant le mariage civilo-militaire.
Pour rappel, la nuit du 14 au 15 février dernier, au moins 10 civils ont été tués par les ADF à Libokora et Kambatule à deux kilomètres de la commune de Bulongo où des ménages se sont réfugiés ne sachant pas à quel saint de vouer.
Christopher Kambale