Le Coordonnateur du Mécanisme National de Suivi de l’accord cadre d’Addis-Abeba (MNS) Claude Ibalanky Ekolomba a lancé ce vendredi 26 février 2021 à Kinshasa, un atelier de réflexion sur la problématique de pacification et stabilisation de la partie Est du pays.
Cet atelier financé par la présidence de la République et la MONUSCO s’inscrit dans le cadre de la commémoration du 8ème anniversaire de l’accord cadre d’Addis-Abeba signé le 24 février 2013 à Addis-Abeba en Ethiopie.
Reconnaissant les violences armées et l’impossibilité d’accéder à des soins de santé appropriés de la part des populations meurtrières, Claude Ibalanky pense que les fruits de ces travaux pourront sauver et redonner l’espoir à la vie.
« Nos frères et sœurs meurent à cause des violences armées, à cause de l’impossibilité d’accéder à des soins de santé faute des établissements hospitaliers détruits par la méchanceté de l’hommes (…). Les fruits de cet atelier permettront de sauver des vies, de redonner l’espoir, de surmonter les obstacles à une vie épanouie à laquelle aspirent nos frères et sœurs astreints de faire au quotidien la douleureuse et triste expérience des violences armées », a dit Claude Ibalanky.
A l’issue de cet atelier, les participants « proposeront des idées innovantes, susceptibles de contribuer à la matérialisation de la vision de paix et de sécurité du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi qui est également président du comité de pilotage du Mécanisme National de suivi de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba ».
Plusieurs acteurs impliqués dans le processus du rétablissement de la paix à l’instar du représentant du secrétaire général par intérim de la MONUSCO, les acteurs de la société civile, le panel de l’union africaine représenté par le professeur Isdor Ndaywel prennent part à ces travaux d’un jour.
Dostin Eugène Luange