Au cours de la séance plénière de ce mercredi 7 avril à l’assemblée nationale, Christophe Mboso N’kodia s’est appesanti sur l’éternelle question de l’insécurité qui chicotte de plein fouet la partie Est de la RDC.
Mboso N’kodia Puanga qui rappelle avec amertume que c’est depuis plus de trente ans que la population de cette partie du pays est soumise à « une atrocité et à des exactions inouïes », précise que cette problématique est une « préoccupation nationale ».
« Notre assemblée nationale à maintes reprises, a essayé de dénoncer. Ce sont nos collègues députés et certains de nos compatriotes de nos provinces de l’Est qui se sont, en premier lieu, présentés devant notre assemblée pour dénoncer les faits et pour nous sensibiliser et nous mobiliser afin que les élus du peuple que nous sommes et l’ensemble des institutions du pays, mettent fin à la cruauté dans laquelle vivent nos populations », a affirmé le n°1 de la chambre basse du parlement du haut de sa tribune.
Mboso N’kodia a réitéré, devant les députés nationaux, sa demande formulée aux élus du Grand Kivu de quitter les groupes armés, tout en soulignant le fait que certains parmi eux ont des mains blanches dans cette affaire.
« Vous conviendrez avec moi, et l’ensemble du peuple qui souffre, que nous demandions que ceux des Congolais de toutes les catégories socio-professionnelles qui collaborent et qui sont impliqués avec les groupes armés étrangers terroristes, voire même locaux qui se livrent à massacrer notre population, qu’ils quittent et qu’ils mettent fin à ça. (…) Mais il est certain qu’il y a des collègues parmi nous, essentiellement ceux de l’Est, qui sont innocents et propres, et se battent avec d’autres collègues pour mettre fin à l’insécurité dans l’Est », a-t-il déclaré.
Patrick Nguwo