Le président tchadien Idriss Déby Itno est mort de blessures reçues au front (armée à la TV d’État)

Le président tchadien, Idriss Déby Itno, est décédé ce mardi 20 avril 2021 des suites de blessures reçues alors qu’il commandait son armée dans des combats contre des rebelles dans le nord, a annoncé le porte-parole sur la télévision d’État.

« Le président de la République, Chef de l’État, chef suprême des armées, Idriss Déby Itno, vient de connaître son dernier souffle en défendant l’intégrité territoriale sur le champ de bataille. C’est avec une profonde amertume que nous annonçons au peuple tchadien le décès ce mardi 20 avril 2021 du maréchal du Tchad », a annoncé le porte-parole de l’armée, le général Azem Bermandoa Agouna, dans un communiqué lu à l’antenne de TV Tchad.

Le Président Tchadien Idriss Deby Itno, vainqueur de la dernière présidentielle avec 79,32% dirigeait sans partage le pays depuis trente ans.


Il a été réélu avec 79,32% des voix, selon des résultats officiels provisoires publiés lundi. Selon des résultats officiels provisoires publiés lundi 19 avril, il a été réélu pour un sixième mandat avec 79,32 % des suffrages exprimés à la présidentielle du 11 avril.

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Le taux de participation a été de 64,81 % pour ce scrutin remporté dès le premier tour par le chef de l’État sortant, avait précisé le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Kodi Mahamat Bam, en livrant les chiffres officiels « provisoires », la Cour suprême devrait encore les approuver après l’étude d’éventuels recours contentieux.

Lors de cette élection face à six autres candidats, sans poids politique, le tout dernier Premier ministre d’Idriss Déby Itno, Albert Pahimi Padacké, est arrivé deuxième avec 10,32 % des suffrages exprimés. La première femme à se présenter à une élection présidentielle de l’histoire du Tchad, Lydie Beassemda, est arrivée en troisième position, avec 3,16 % des voix.

Officiellement, neuf candidats concouraient contre le président sortant, mais seulement six en réalité car trois avaient annoncé leur retrait et appelé au boycott du scrutin, mais la Cour suprême avait maintenu leurs noms sur les bulletins de vote.

Les Tchadiens avait voté sans enthousiasme le 11 avril. La réélection du maréchal Déby était largement anticipée car il était opposé à six candidats sans poids politique, le pouvoir ayant écarté de la course, légalement ou par la violence et l’intimidation, les rares ténors d’une opposition déjà très divisée.

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La Rédaction

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