UDPS : Ingratitude ! [édito]

 

La tragédie tant redoutée est arrivée à l’UDPS/Tshisekedi, l’actuel parti présidentiel. Les loups viennent de se manger entre eux ce samedi 29 janvier, date illustre pour le baobab Jean-Marc Kabund exclu définitivement dès ce jour du parti. Ainsi en a décidé la Convention Démocratique du Parti, CDP.

Jean-Marc Kabund né des entrailles politiques du Leader Maximo Etienne Tshisekedi Wa Mulumba (qui le déclara Héros vivant lors d’un meeting) et façonné pour l’idéal du changement et de progrès social, tombe en «Héros». Héros pour s’être accroché à la semence depuis le Katanga où alors à fleur d’âge, il embrassa la carrière politique comme membre de l’UDPS/ Katanga, malgré la loi de la jungle instaurée par les ennemis du peuple qui défilaient à la tête du pays.

Le jeune combattant obtient l’approbation du Sphinx qui le rappelle à Kinshasa et fait de lui Secrétaire général avant sa mort. Kabund assume “avec brio” ses fonctions tenant tête à Kabila. Ses efforts se font sentir. L’UDPS tient la flamme de l’opposition malgré les trahisons. Il gère le parti sans faille. Le résultat ne tarde pas à venir. C’est l’homme orchestre par qui passe les stratégies qui feront tomber le FCC (Front Commun pour le Congo). Maître nageur amena l’UDPS au pouvoir malgré les tentatives de corruption du régime de l’époque. Le soldat remporta alors la guerre.

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Ingratitude

Que Jean-Marc Kabund soit exclu de l’UDPS, les observateurs de la scène politique congolaise jugent la décision d’une ingratitude vis-à-vis du pilier central sur lequel est assise la bâtisse. « L’UDPS sans Kabund est une coquille vide », estime un analyste qui voit la descente aux enfers et la disparition du parti.

Les conséquences sont nombreuses qui résulteraient de la bêtise d’une clique d’amis motivée en sous mains par le goût du sensationnel, entrevoit un fin connaisseur de l’ex fille aînée de l’opposition. C’est l’actualité du jour certes, mais à qui profiterait cette tragédie qui a toutes chances de couler le régime en place si l’on y prend garde à une année des élections ? C’est la question.

Zamenga Odimbale

 

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