Dans une lettre de dénonciation rendue publique dont copie parvenue à ACTU7.CD ce lundi 28 février 2022, les militants du mouvement citoyen Lutte pour le Changement (LUCHA) dénoncent les multiples cas de traceseries dont sont victimes les conducteurs et responsables des engins roulant.
« Nous, militants du mouvement citoyen LUCHA RDC, condamnons et dénonçons avec la dernière énergie le comportement dominé par les antivaleurs qu’affichent les éléments de la Police de Circulation Routière (PCR) dans l’exécution de leur mission sur l’étendue de la province du Kasaï. Ce comportement, qui est de nature à briser le pont de proximité, de collaboration et d’entente entre la population et la police, est dangereux et crée, chaque minute qui passe, des frustrations qui risquent de pousser la population en général, et les victimes en particulier, à la dérive, ce qui ne sera pas une bonne chose pour notre province qui peine à décoller », précisent-ils.
À en croire ces éléments de ce mouvement citoyen, « il est inadmissible que les éléments, dits de la Police de Circulation Routière et censés assurer la circulation pour épargner les paisibles citoyens des accidents, se mettent à créer ces mêmes accidents en brutalisant les motards et s’adonnent au recouvrement forcé des frais qui n’entrent même pas dans la caisse de l’État ».
La LUCHA/Kasaï estime qu’il faut à tout pris « sensibiliser et conscientiser la population pour pérenniser la culture du paiement des impôts et taxes au lieu de toujours chercher à brutaliser jusqu’à créer des accidents qui, par malheur, causent des dégâts humains ».
Dans ce message signé par Joël Minga, ce mouvement citoyen appelle la population à « s’acquitter de leur devoir vis-à-vis de l’état ».
La police de circulation routière « est pour beaucoup dans les multiples cas d’accidents qui se produisent à Tshikapa », se plaignent les habitants de la ville.
Diaris Kindalo, à Tshikapa