Identification des taximen-motos à Kinshasa : Les plaques et casques se vendent dans la rue et sous les arbres, l’IGF interpellée

On aura tout vu lorsqu’à la tête d’une capitale à la taille de Kinshasa, l’anarchie exige des mesures corsées, mais on laisse perdurer le mal.

Il y a plus de 20 jours, le gouvernement provincial lança l’initiative d’identification des motos-taxis par l’achat obligatoire des plaques d’immatriculation par les propriétaires ou conducteurs de ces engins, un moyen de transport inévitable depuis un bail à Kinshasa comme dans l’arrière pays. L’idée fut applaudie d’autant plus que les kinois dans leur ensemble sont victimes des abus des taximen- motos. En outre, rouler sans plaque d’immatriculation n’est possible qu’au Congo- Kinshasa où la liberté s’appelle libertinage au point de devenir anarchie chronique.

Seulement voilà, à l’expiration du moratoire, nombreux sont ces taximen-motos ou les propriétaires des motos à courir se procurer les plaques d’immatriculation. Curieusement non seulement qu’elles sont vendues à 33$/pièce et les casques à 32$ donc un total de 65$ à débourser multiplier par le nombre des motos à Kinshasa, mais aussi l’opération de vente se fait dans la rue et sous les arbres.


Un scandale signé Ngobila Mbaka, du nom de l’actuel gouverneur de Kinshasa baptisé « champion des initiatives mort-nées », déplore un analyste. C’est ici le lieu d’interpeller l’IGF au regard de ce que les analystes qualifient de complicité de l’Assemblée provinciale dans la débâcle de la ville province de Kinshasa. L’IGF devrait se réveiller urgemment et sévir pour le cas d’espèce où l’odeur de la magouille se repand jusqu’aux confins de la terre. Les kinois, principalement, les victimes qui sont taximen motos crient au secours face à un nouveau drame financier sur le dos du petit peuple.

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Zamenga Odimbale

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