Kin Bopeto : Ce que Ngobila aurait dû faire!

Les lignes bougent à Kinshasa, pleurs et grincements des dents des propriétaires des constructions anarchiques et de ceux qui occupent les emprises publiques, se font entendre. L’opération Kin bopeto dans sa version « coup de poing » n’épargne aucun coin de Kinshasa.

Pour des analystes, c’est par-là que Ngobila, l’initiateur du label aurait dû commencer. Le vice gouverneur GECOCO MULUMBA est en train de démontrer la force de la loi car devant elle, pas d’intouchables. L’anarchie qui a élu domicile dans le domaine de construction à Kinshasa donnant lieu à l’occupation impunie des lieux publics, méritait l’avènement d’un GECOCO MULUMBA. Le temps des slogans est révolu, place à l’action.

Pour ceux qui crient au diable, il leur est demandé d’user de l’intelligence pour comprendre que le domaine public le reste jusqu’à la fin de temps. Se donner le luxe d’occuper anarchiquement un domaine public, retenir aussi que l’on finit toujours par déchanter tôt ou tard. Comment comprendre que l’on se permette d’obstruer le passage d’eau usée parce que l’on jouit d’une autorisation de construire? Une rue poussée à la disparition par des constructions anarchiques n’est toléré qu’à Kinshasa. Les montagnes d’immondices qui jonchent plusieurs endroits publics ont pour source l’occupation des lieux publics. L’heure est donc venue de mettre fin à ce phénomène. Les normes urbanistiques doivent être respectées. A voir le spectacle en temps de pluie, il y a lieu d’encourager le travail des autorités urbaines.


Reste qu’au finish, le souci des kinois est de voir la capitale de la RDC, se débarrasser de son étoffe de la ville la plus sale du monde. Cela n’a rien à voir avec un quelconque régime politique ou des élections. Le travail de GECOCO MULUMBA rentre dans le cadre de l’exercice de ses charges.

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Zamenga Odimbale

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