L’annonce de la création du Pacte pour un Congo Retrouvé, PCR sous la houlette de Vital Kamerhe est tombée comme un coup de massue dans les oreilles des sociétaires de l’Union Sacrée de la Nation. Les réactions de tous ordres craignant l’éclatement de la plateforme née du divorce FCC – CACH constituent l’essentiel des débats dans les salons huppés.
L’heure est aux grandes manoeuvres politiques après les élections du 20 décembre dernier. Il est difficile de donner de la lumière sur l’agenda caché du PCR tenu par Vital Kamerhe, Jean Lucien Bussa, Tony Kanku Shiku et Julien Paluku avec dans leurs gibecières les regroupements politiques AA/ UNC, AVK 2028, AAAP, CODE, CDER, AMSC et AB 50. Sauf qu’en politique, il n’ y a rien pour rien. Les faits et gestes comptent. Pour le cas d’espèce, il convient de souligner que les enjeux sont de taille à l’approche de la formation du gouvernement dont le premier ministre sortira de la majorité parlementaire.
Ayant analysé cette donne, Augustin Kabuya secrétaire général de l’UDPS/ Tshisekedi a peu après la création du PCR rencontré Bahati Lukwebo, Mboso Nkodia Mpwanga et Jean-Pierre Bemba pour selon des sources fiables explorer les voies et moyens de contrer Kamerhe et de dissuader ces leaders politiques de ne pas rejoindre la dynamique. Ce qui le cas échéant aura pour conséquence, l’éclatement imminent de l’Union Sacrée. L’homme s’érige en gardien des acquis de cette plateforme de soutien à Félix Tshisekedi. Cependant, l’AFDC de Bahati Lukwebo reste septique quand à l’avenir de l’Union sacrée déjà soumis à un vent violent. Ce, malgré les assurances de Kabuya sur des médias.
Fort d’au moins 230 députés nationaux et provinciaux, le PCR réclame l’assemblée nationale ou la primature. Ce qui confirme l’argument selon lequel, l’éclatement de l’Union sacrée devient imminent et le sort de l’UDPS Tshisekedi scellé tant pour cette législature que pour la succession de Tshisekedi en 2028.
Zamenga Odimbale