L’opération de rapatriement des congolais bloqués à l’étranger suite à la fermeture des frontières nationales, question de lutter contre la pandémie du covid-19 était au centre d’une réunion présidée par le Chef du Gouvernement Sylvestre Ilunga Ilunkamba dans la soirée du Mercredi 15 Avril 2020. Il ressort de cette réunion qu’une quarantaine des congolais ont déjà regagné le pays et le gouvernement promet de poursuivre avec cette opération de rapatriement de ses ressortissants.
» À l’heure actuelle, nous pouvons dire qu’il y a eu une quarantaine des congolais venus du Cameroun, du Congo Brazzaville, Belgique et de la Suisse qui ont foulé les pieds à Kinshasa. Nous avons aussi instruit nos chancelleries à l’extérieur pour qu’elles fassent de sorte que tous nos compatriotes, partout où ils se trouvent qu’ils maintiennent la communication avec nos ambassades », précise Marie Ntumba Nzenza.
Par ailleurs, la cheffe de la diplomatie congolaise déplore le fait que ses compatriotes n’ont toujours pas la culture de s’identifier ou se faire signaler aux ambassades quand ils séjournent dans un pays étranger.
Malgré cela, la Ministre d’État aux affaires étrangères rassure que les ambassades travaillent de façon à retrouver tous ces congolais bloqués à l’étranger.
« La deuxième phase de rapatriement concerne plus de 900 congolais qui sont bloqués en Turquie, Aux Emirats Arabes Unis et en Afrique du Sud. Le chiffre global est assez important. C’est d’ailleurs ça le gros du problème », alerte Marie Ntumba Nzenza.
Précisons que ces opérations de rapatriement concernent les congolais qui ont été surpris à l’étranger par les mesures de fermeture des frontières nationales, annoncées par le Chef de l’État pour freiner la propagation de la pandémie du COVID-19.
Josué Mfutila