L’Agence pour la Prévention et la Lutte contre la Traite des Personnes » APLTP » a célébré jeudi 30 juillet, la journée internationale de lutte contre la traite des êtres humains.
Cette journée était placée au niveau international sous le thème « mettre à l’honneur les personnes de première ligne » et sur le plan national, « non à l’exploitation de l’homme par l’homme. Ensemble dénonçons la traite des êtres humains ».
L’APLTP a par l’occasion tenu une conférence-débat pour informer le grand public sur les thèmes liés à des enjeux majeurs comme les droits fondamentaux, le développement durable et la santé.
Pour Daniel Musangu, représentant du directeur du cabinet a.i du Chef de l’État qui a ouvert cet atelier, cette agence instituée par le Chef de l’État au sein de son cabinet démontre son attachement à la lutte contre l’exploitation des personnes humaines.
« En vrai démocrate, le Chef de l’État est déterminé à changer cette image négative de notre pays et à endiguer une fois pour toute cette traite des êtres humains », a-t-il déclaré.
Pour la coordonnatrice de cette agence Meta Kasanda Cécile Rebecca, cette journée est l’occasion au pouvoir public mais aussi la société civile, d’organiser des activités de sensibilisation et de mobilisation des ressources matérielles et financières, car la traite des personnes est un crime grave et une violation odieuse des droits de l’homme.
A l’en croire, « notre pays demeure l’aire opérationnelle privilégiée des trafiquants de par sa géographie, de la longueur de ses frontières et surtout des conflits cycliques depuis son accession à l’indépendance ».
Présent à la cérémonie, le Ministre des droits humains, André Lite, a indiqué que des efforts sont fournis par le gouvernement qui via le parlement, entend criminaliser de façon sérieuse ces questions de traite des êtres humains en RDC.
Il a ensuite encouragé l’agence pour cette action, en réaffirmant l’engagement de son ministère à bien mener ce combat.
Bien que figurant parmi les premiers pays ayant adhéré à la convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée, la RDC ne dispose pas encore d’une loi spécifique incriminant et réprimant les actes de traite des êtres humains.
Dostin Eugène Luange