Aimé Engondo Omowele, licencié en droit, a adressé une lettre ouverte intitulée « Kinshasa : Cataclysme démographique » au nouveau premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde.
En effet, ce jeune citoyen congolais note que cette lettre est une réflexion mieux une proposition, qu’il juge partager avec la sagesse du nouveau premier ministre pour constituer dans un domaine bien précis, son programme du gouvernement qu’il va présenter à l’Assemblée nationale.
Dans sa lettre à Sama Lukonde, Aimé Engondo a bien voulu faire comprendre à ce dernier que la tâche est très dure au travers de la montée démographique que beaucoup ignorent. À l’en croire, cette montée exponentielle de la démographie tire son origine dans la capitale Kinshasa par des migrations internes. Et sur ce point, ce jeune citoyen suggère au nouveau gouvernement de viabiliser les nouvelles provinces pour que la population locale y retourne mais aussi et surtout de faciliter une politique forte sur l’agriculture dans les provinces à l’échelle de Bukanga-Lonzo.
Pour cette même question démographique, Aimé Engondo propose au nouveau chef de l’exécutif national d’augmenter le nombre d’infrastructures sanitaires et scolaires.
» Lorsque vous avez des écoles et des centres de santé en 1960, arriver en 2021, le même nombre d’infrastructures ne peut pas rester le même d’autant plus que chaque année, la population augmente », a-t-il écrit.
Par ailleurs, pour régler le problème des embouteillages monstres à Kinshasa, ce jeune citoyen suggère au nouveau gouvernement de créer les routes secondaires pour permettre aux Kinois de circuler dans la quiétude. mais il reste sceptique parce que cette situation n’avait pas été résolue par les gouvernements précédents.
Pour conclure, Aimé Engondo signale que le premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde n’a que 33 mois pour mettre le pays sur la voie de l’Union sacrée et de déclencher son bonheur. Et souhaite également que l’accord de l’Union sacrée ne soit pas là pour la distribution des postes mais qu’il soit une bonne base pour une paix inclusive et une réconciliation salutaire pour les citoyens.
Osée Mfumfu