Réagissant à notre article intitulé : « Léopards dames U20 : 43.650 USD débloqués par le Gouvernement restent intacts dans le compte de la FECOFA par manque des détails sur ce paiement », le secrétaire général adjoint en charge des Réformes et Développement a porté des « correctifs ». Rainier Patrice Mangenda Suku Swa, c’est de lui qu’il s’agit, s’est confié à ACTU7.CD à ce sujet.
Ranier Patrice Mangenda Suku Swa n’est pas allé par quatre chemins pour apporter la lumière au lendemain du rapport fait par le ministre des Sports à propos des primes non versées des Léopards dames U-20 éliminées de la coupe du monde Costa Rica 2022. « La prime perçue par les Léopards dames U-20 supposée payée par le Gouvernement vient d’un Fonds de la FIFA », fait-il savoir.
Dans ses explications fournies au média non-aligné, le secrétaire général adjoint de la FECOFA affirme que « ce fonds de la FIFA constitue les deux subventions semestrielles que cette institution internationale met à la disposition des associations nationales membres qu’on appelle fréquemment fédérations nationales ».
« Compte tenu du tollé suscité par cette histoire des primes des joueuses, nous avons sollicité et obtenu de la FIFA le paiement. La FIFA a donc répondu à notre requête en nous demandant de payer 500 USD par match à chaque joueuse. Il s’agit de deux étapes : matchs contre Sao Tomé et Principé et Cameroun. Si on considère que les deux rencontres se sont jouées en aller et retour, cela fait un total de 4 matchs. 4 matchs fois 500 USD font 2.000 USD pour chaque joueuse », révèle Reinier-Patrice Mangenda.
Pour ce Haut cadre de l’administration du football en RDC, « les deux décaissements du Gouvernement dans le compte de la FECOFA n’ont rien à voir avec les primes des joueuses ». Et à ce jour, explique-t-il, « le Gouvernement n’a pas payé la prime des joueuses. Le Gouvernement a payé, pour un premier décaissement, les titres de voyage, pour un deuxième décaissement il a payé la restauration, l’hébergement et les frais d’organisation notamment le location de bus et consort ».
Sans peur d’être contredit, le secrétaire général adjoint de la FECOFA affirme qu’ « il faut que cela soit connu de tous et une fois pour toutes que le Gouvernement n’a pas payé les primes des joueuses alors que la prise en charge des équipes nationales est généralement en Afrique, l’apanage exclusif des gouvernements ».
Et d’ajouter : « Si nous sommes arrivés où nous sommes, c’est parce que le Gouvernement n’a pas pu, en premier temps, mettre à la disposition de la Fédération les fonds nécessaires pour l’organisation de ces matchs. Et deuxièmement, les frais des primes des joueuses ». Pour lui, la FECOFA « a, comme on dit, préfinancé l’organisation : l’hébergement, le déplacement surtout pour le match contre le Sao Tomé et Principé qui s’est joué à Lubumbashi du fait que le stade des Martyrs n’avait pas encore reçu quitus de la FIFA pour recevoir un match international ».
R.M