À l’annonce de sa démission au poste de premier vice-président de l’Assemblée nationale, les pleurards ont envahi la résidence de Jean-Marc Kabund, l’on se croirait dans un deuil.
Ceux qui pleurent et grincent les dents, n’ont pas perdu un être cher, c’est plutôt un poste clé qu’ils voient partir. Certains collaborateurs directs ne vont peut-être plus bénéficier des mêmes avantages liés à ce poste.
Kabund part humblement, il évite l’épisode Mabunda, estime un analyste. Son départ vient confirmer, en tout cas comme cela se disait déjà dans l’opinion, une fissure cachée au sein du parti présidentiel.
Ils pleurent comme s’ils étaient en deuil car ils n’ont pas su convaincre le « maître nageur » qui a décidé de son gré, de se noyer mais cette fois-ci dans une eau profonde.
David Lupemba