RDC : Qui cherche la déstabilisation du pouvoir du président Tshisekedi ? ( Tribune)

Pour couper court à toute polémique et velléité de semer le trouble et la confusion entre le Chef de l’Etat et certains de ses plus dévoués collaborateurs, à moins de deux ans de l’échéance décisive de la présidentielle, une source digne de foi a décidé de réagir à l’article orienté, paru le 25 août 2022, dans l’hebdomadaire Français «Jeune Afrique».

En effet, il est annoncé en titre de l’article en question que le Chef de l’Etat, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo : « réfléchit à un vaste remaniement. »

Et parmi ces réflexions, il envisagerait, entre autres, de limoger l’actuel Patron de I’ Agence Nationale de Renseignements {ANR) au prétexte de l’inefficacité supposée de celui-ci et ce, uniquement depuis le fameux dossier François BEYA; selon le même article, le Chef d’EtatMajor des FARDC et certains membres du Gouvernement seraient voués au même sort.


Or, non seulement les réflexions que l’on impute abusivement au Chef de l’Etat ne s’appuient sur rien (document, vidéo, enregistrement ou confidence), mais elles visent grossièrement à mettre sur la sellette, notamment une personnalité qui a su redorer le blason terni depuis tant d’années des Services des Renseignements du pays.

Notre source d’ajouter: «Qui peut oublier les années de plomb du précédent régime lorsque certains agents se comportaient de façon tout à fait inappropriée avec la protection coupable de leur hiérarchie ? Ce genre de comportement n’a plus court, tout au moins il n’est plus légion. Qui peut oublier la question épineuse de la violation des droits humains dont on réputait nos Services de Renseignements ou de sécurité? Et la question des nombreux cas d’arrestations arbitraires? Celle des intimidations des opposants politiques, voire même de leur disparition pure et simple?

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Pire encore à propos des prisons secrètes et des tortures que l’on reprochait à l’ancien régime? Tout cela n’existe plus ! Toutes ces tares ne collent plus aujourd’hui à l’image de nos Services qui apparaissent comme strictement respectueux de la volonté du Chef de l’Etat d’ériger dans notre pays un véritable Etat de droit, sans abus ni passe-droit, renchérit notre source.

A l’actif du leadership actuel de I’ ANR, on peut constater que aucun activiste de droit de l’homme, ni aucun journaliste ou moins encore un leader politique n’est incarcéré .

A en croire notre source, cette affaire a été boutiquée dans des capitales proches de la ville de Kinshasa, parmi les familiers accrocs aux champagnes et aux liqueurs fortes très proches de M. BEYA, sans oublier ceux de petits réseaux de Beya gravitant autour du Chef de l’État, qui ont commandé et financé l’article de ce Magazine dont les écrits sont monnayés aux plus offrants.

De surcroît, il est à rappeler qu’avant la prise de fonction de l’actuel Patron du Renseignement Congolais, les agents avaient connu une forte détérioration de leur condition de vie. Mais depuis, les salaires ont été augmentés, les primes sont régulièrement versées et les frais de fonctionnement décaissés. Ce qui tranche radicalement avec la situation que vivaient les agents avant son arrivée à la tête de ce Service.

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Le climat général de bonne gestion se répercute sur l’ensemble des Agents et contribue largement à propager une image plus positive, plus républicaine voire plus humaine des Services de Renseignements, jadis honnis.

C’est dans ce cadre, en accord avec la volonté mainte fois réitérée par le Président de la République du respect scrupuleux de l’État de droit, que l’actuel Patron de l’ ANR, dont le secret constitue l’armure, a mis en place une stratégie combinant discrétion et efficacité.

Remarquer que l’actuel Administrateur Général de I’ ANR n’est pas compté parmi les mafieux affairistes, fricotant avec les milieux louches des lndopakistanais, Libanais, Chinois et autres impliqués dans la mafia minière au Katanga, tout comme ailleurs dans le pays.

Qui peut mettre en doute la loyauté, la fidélité, la compétence et l’abnégation de I’Administrateur Général pour la réussite de l’œuvre entreprise par le Chef de l’État ?

Certains coups ont été décelés et déjoués, comme par exemple, le dossier dans lequel François BEYA est poursuivi et pour lequel il n’a pas encore prouvé son innocence. Et aussi les cas de mauvaise gestion et de corruption dans le pays.

Réduire l’inefficacité du leadership de I’ANR au simple dossier de M. François BEYA, c’est faire preuve d’une légèreté déconcertante, dans l’analyse du rôle des responsables de l’ANR.

Vouloir déstabiliser I’ ANR aujourd’hui, c’est vouloir la déstabilisation du Pouvoir actuel. Au regard de la situation actuelle, la RDC ne peut pas se le permettre.

Zonto Obale, Expert international en communication

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